Selon le baromètre mensuel de l'Insee sur le climat des affaires, les chefs d'entreprise gardent le moral : l'indice se maintient à 105, le même chiffre qu'en juillet. Dans le détail, on relève une détérioration du climat des affaires dans le commerce de détail (le secteur passe de 105 en juillet à 101 en août). Dans les services et le bâtiment, l'indice ne bouge pas ; par contre, il s'améliore dans le secteur de l'industrie, légèrement : 102 ce mois, 101 le mois précédent. Les patrons interrogés par l'Insee vont réduire la voilure sur les investissements, en baisse de 5 points par rapport au mois d'avril.
Selon l'institut des statistiques, la révision à la baisse des investissements est « plus marquée qu'en moyenne à cette période de l'année ». Pour la deuxième partie de l'année, les chefs d'entreprises sont « plus nombreux à prévoir une baisse qu'une hausse ». Sur le front de l'emploi, l'inquiétude prévaut avec un indice à 104, soit 2 points de moins qu'en juillet. C'est aussi le résultat le plus faible depuis septembre 2016. En majorité, c'est le commerce de détail qui tire le climat vers le bas.
Tout cela va peser sur l'activité du pays et par conséquent, sur sa croissance. Dans la dernière note de conjoncture de l'Insee, les économistes prévoient une progression du PIB de 1,3%, avec un report des gains en pouvoir d'achat sur la consommation qui demandera plusieurs trimestres, avec le risque de diluer l'effet des mesures en faveur du portemonnaie des Français. Ces derniers préfèrent en effet épargner…
Selon l'institut des statistiques, la révision à la baisse des investissements est « plus marquée qu'en moyenne à cette période de l'année ». Pour la deuxième partie de l'année, les chefs d'entreprises sont « plus nombreux à prévoir une baisse qu'une hausse ». Sur le front de l'emploi, l'inquiétude prévaut avec un indice à 104, soit 2 points de moins qu'en juillet. C'est aussi le résultat le plus faible depuis septembre 2016. En majorité, c'est le commerce de détail qui tire le climat vers le bas.
Tout cela va peser sur l'activité du pays et par conséquent, sur sa croissance. Dans la dernière note de conjoncture de l'Insee, les économistes prévoient une progression du PIB de 1,3%, avec un report des gains en pouvoir d'achat sur la consommation qui demandera plusieurs trimestres, avec le risque de diluer l'effet des mesures en faveur du portemonnaie des Français. Ces derniers préfèrent en effet épargner…