Croissance identique au deuxième trimestre
Avec 0,2% de croissance au troisième trimestre, la zone euro s'est contenté d'une progression identique par rapport au second trimestre. La France tire en quelque sorte la croissance des pays de la zone euro vers le haut, puisque l'Hexagone a enregistré une augmentation de son produit intérieur brut de 0,3% entre juillet et septembre. C'est surtout l'Allemagne qui continue de plomber la croissance de la zone euro. Le pays et plusieurs autres poids lourds européens sont particulièrement exposés aux tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, qui ont un impact important sur les échanges commerciaux.
L'économie française étant moins dépendantes des exportations que l'Allemagne, l'Hexagone s'en sort mieux que d'autres au niveau de sa croissance. Néanmoins, la France a tout de même besoin de partenaires commerciaux solides pour continuer de croître… On connaitra les chiffres de la croissance allemande le 14 novembre.
L'économie française étant moins dépendantes des exportations que l'Allemagne, l'Hexagone s'en sort mieux que d'autres au niveau de sa croissance. Néanmoins, la France a tout de même besoin de partenaires commerciaux solides pour continuer de croître… On connaitra les chiffres de la croissance allemande le 14 novembre.
Taux de chômage le plus faible depuis juillet 2008
Les résultats sont plus réjouissants du côté du taux de chômage : dans la zone euro, il s'est en effet maintenu à 7,5% en septembre, comme en août. La performance de septembre est toutefois remarquable en ce sens qu'elle est en recul par rapport à septembre 2018. Selon Eurostat, il s'agit du taux « le plus faible enregistré dans la zone euro depuis juillet 2008 ».
Si la France fait figure de bonne élève sur la croissance, elle en demeure un mauvais quand on regarde le taux de chômage de 8,4%, derrière la Grèce (16,9%), l'Espagne (14,2%) et l'Italie (9,9%). Quant au taux d'inflation, il souligne l'échec de la Banque centrale européenne : il s'établit en effet à 0,7%, en dessous de l'objectif de 2% que s'est fixé la BCE.
Si la France fait figure de bonne élève sur la croissance, elle en demeure un mauvais quand on regarde le taux de chômage de 8,4%, derrière la Grèce (16,9%), l'Espagne (14,2%) et l'Italie (9,9%). Quant au taux d'inflation, il souligne l'échec de la Banque centrale européenne : il s'établit en effet à 0,7%, en dessous de l'objectif de 2% que s'est fixé la BCE.