Une croissance française en légère hausse de 0,4% au premier trimestre 2019
La croissance française devrait progresser de 0,4 % au premier trimestre 2019, à la faveur notamment d’une embellie dans le secteur du bâtiment, selon une première estimation dévoilée lundi 11 février par la Banque de France. Ce léger rebond s'explique aussi par l'amélioration des perspectives dans l'industrie et les services.
Une assez bonne nouvelle après une année 2018 avec une croissance en berne dans l'Hexagone. Cette prévision est en phase avec celle de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), et surtout en hausse par rapport au chiffre du quatrième trimestre 2018 (+ 0,3 %), pénalisé notamment par le mouvement des « Gilets jaunes ».
Une assez bonne nouvelle après une année 2018 avec une croissance en berne dans l'Hexagone. Cette prévision est en phase avec celle de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), et surtout en hausse par rapport au chiffre du quatrième trimestre 2018 (+ 0,3 %), pénalisé notamment par le mouvement des « Gilets jaunes ».
Une accélération de l'activité dans le secteur des services
En règle générale, selon les chefs d'entreprise interrogés par la Banque de France, l'activité devrait reprendre en février. Ils prévoient notamment une accélération de l'activité dans le domaine des services, après une baisse continue au cours des trois derniers mois, souligne la Banque de France.
Evidemment ce chiffre de la croissance est très attendu par le gouvernement qui souhaite un rebond de la consommation grâce aux mesures qu'il a instaurées pour contrer le mouvement de colère des « Gilets jaunes ». Ces mesures sont chiffrées à 11 milliards d'euros et devraient redonner du pouvoir d'achat aux ménages français. Mais certains économistes redoutent déjà que ces gains de pouvoir d'achat se traduisent par une hausse de l'épargne, avec un effet limité sur l'activité.
Evidemment ce chiffre de la croissance est très attendu par le gouvernement qui souhaite un rebond de la consommation grâce aux mesures qu'il a instaurées pour contrer le mouvement de colère des « Gilets jaunes ». Ces mesures sont chiffrées à 11 milliards d'euros et devraient redonner du pouvoir d'achat aux ménages français. Mais certains économistes redoutent déjà que ces gains de pouvoir d'achat se traduisent par une hausse de l'épargne, avec un effet limité sur l'activité.