Le point de conjoncture de l'institut national des statistiques dresse un portrait flatteur de l'économie française. Par conséquent, la croissance pour 2017 va dépasser les précédentes prévisions qui, en juin, fixait la progression du PIB à 1,6%. L'Insee lui attribue 0,2 point de plus, à 1,8%. C'est même mieux que l'estimation du gouvernement qui donnait 1,7% pour cette année. Néanmoins, Bruno Le Maire le ministre de l'Économie suggérait en fin de semaine dernière que cette prévision pourrait être dépassée. Ce devrait donc être le cas.
D'après l'Insee, les fondements de l'économie tricolore sont « plus solides ». Les marges des entreprises ont été reconstituées ; les investissements sont repartis à la hausse ; les conditions de financement restent bien orientées. L'organisme prévoit une hausse de 0,5% de la croissance au troisième trimestre, puis de 0,5% également pour les trois derniers mois de l'année. C'est en particulier l'investissement des ménages dans le logement neuf qui portera cette croissance, avec +5% attendus pour cette année.
Ce niveau de croissance aura aussi des effets positifs sur le marché de l'emploi. 208 000 emplois devraient être créés en 2018, le taux de chômage au sens du BIT passerait à 9,4% de la population active, soit 0,6 point de moins qu'à la fin 2016. Mieux encore, l'acquis de croissance pour 2018 (c'est à dire la progression du PIB si la croissance était de zéro sur l'ensemble de l'année) s'élève déjà 0,8%. De quoi dégager des marges de manœuvre pour le gouvernement.
D'après l'Insee, les fondements de l'économie tricolore sont « plus solides ». Les marges des entreprises ont été reconstituées ; les investissements sont repartis à la hausse ; les conditions de financement restent bien orientées. L'organisme prévoit une hausse de 0,5% de la croissance au troisième trimestre, puis de 0,5% également pour les trois derniers mois de l'année. C'est en particulier l'investissement des ménages dans le logement neuf qui portera cette croissance, avec +5% attendus pour cette année.
Ce niveau de croissance aura aussi des effets positifs sur le marché de l'emploi. 208 000 emplois devraient être créés en 2018, le taux de chômage au sens du BIT passerait à 9,4% de la population active, soit 0,6 point de moins qu'à la fin 2016. Mieux encore, l'acquis de croissance pour 2018 (c'est à dire la progression du PIB si la croissance était de zéro sur l'ensemble de l'année) s'élève déjà 0,8%. De quoi dégager des marges de manœuvre pour le gouvernement.