La Commission européenne avait prévu une croissance de 2,3% pour cette année, tant dans la zone euro que pour l’ensemble de l’Union européenne. Finalement, cette croissance devrait s’établir à 2,1% pour 2018, et 2% en 2019. Une révision à la baisse qui s’explique par la guerre commerciale impulsée par Donald Trump, et les tensions diplomatiques avec les États-Unis. « La croissance en Europe devrait rester résiliente, étant donné que les politiques monétaires restent accommodantes et que le chômage continue de baisser » relativise Pierre Moscovici, le commissaire européen aux affaires économiques.
« La légère révision à la baisse par rapport au printemps traduit l'impact des tensions commerciales et de l'incertitude politique sur la confiance et la hausse des prix de l'énergie », confirme-t-il. Les nouvelles prévisions de la Commission européenne parient toujours sur une poursuite de l’expansion économique en 2018 et 2019. Néanmoins, « il existe clairement un risque baissier, en cas de nouvelle escalade de mesures protectionnistes ». La croissance sera disparate selon les pays. L’Allemagne, qui devait voguer à 2,3% et 2,1% de croissance en 2018 et 2019, devrait finalement se contenter de 1,9% pour ces deux années.
Pour la France, la Commission table sur une progression du PIB à hauteur de 1,7% pour cette année et l’année prochaine. Bruxelles rejoint ainsi les estimations, elles aussi revues à la baisse, de la Banque de France et de l’Insee. Le gouvernement table lui sur une hypothèse de 2% pour 2018. La Commission européenne rappelle que la croissance du PIB au premier trimestre a ralenti à 0,2% après cinq trimestres de forte expansion.
« La légère révision à la baisse par rapport au printemps traduit l'impact des tensions commerciales et de l'incertitude politique sur la confiance et la hausse des prix de l'énergie », confirme-t-il. Les nouvelles prévisions de la Commission européenne parient toujours sur une poursuite de l’expansion économique en 2018 et 2019. Néanmoins, « il existe clairement un risque baissier, en cas de nouvelle escalade de mesures protectionnistes ». La croissance sera disparate selon les pays. L’Allemagne, qui devait voguer à 2,3% et 2,1% de croissance en 2018 et 2019, devrait finalement se contenter de 1,9% pour ces deux années.
Pour la France, la Commission table sur une progression du PIB à hauteur de 1,7% pour cette année et l’année prochaine. Bruxelles rejoint ainsi les estimations, elles aussi revues à la baisse, de la Banque de France et de l’Insee. Le gouvernement table lui sur une hypothèse de 2% pour 2018. La Commission européenne rappelle que la croissance du PIB au premier trimestre a ralenti à 0,2% après cinq trimestres de forte expansion.