Fort rebond après la crise sanitaire
La sortie de la crise sanitaire durant le second semestre 2021 a provoqué une forte accélération de l'activité économique en France, et ce rebond a permis à la croissance de partir du bon pied en 2022. D'après l'Insee, la France a enregistré une progression de 2,6% de son produit intérieur brut (PIB) sur l'ensemble de l'année dernière, soit 0,1 point de plus que prévu par l'institution. Le ministère de l'Économie s'en est réjoui, en parlant de « fort rebond de notre économie après le choc du Covid et de sa résilience face à la crise énergétique ».
D'après Bruno Le Maire, les fondamentaux de l'économie française sont « solides », avec des entreprises qui investissent et qui créent de l'emploi. Il se félicite également de la croissance pour 2023 qui sera « positive » : « les capacités de résistance de nos entrepreneurs et de nos salariés sont exceptionnelles ». Le gouvernement prévoit 1% de croissance en 2023, mais le FMI 0,7%… et la Banque de France, seulement 0,3%.
D'après Bruno Le Maire, les fondamentaux de l'économie française sont « solides », avec des entreprises qui investissent et qui créent de l'emploi. Il se félicite également de la croissance pour 2023 qui sera « positive » : « les capacités de résistance de nos entrepreneurs et de nos salariés sont exceptionnelles ». Le gouvernement prévoit 1% de croissance en 2023, mais le FMI 0,7%… et la Banque de France, seulement 0,3%.
Une croissance malgré les vents contraire
Car les vents contraires sont là : au quatrième trimestre, la croissance s'est établie à 0,1% seulement. La progression du PIB a été « nettement moins dynamique » en fin d'année, confirme l'Insee qui prévoyait tout de même une contraction de 0,2% au dernier trimestre. En cause : une forte baisse de la consommation des ménages.
Les consommateurs ont boudé les produits alimentaires dont les prix ont connu une embardée spectaculaire à deux chiffres. La consommation d'énergie a reculé elle aussi grâce à une météo clémente l'automne dernier ainsi qu'aux gestes de sobriété. Les investissements ont également enregistré un recul au quatrième trimestre : ils ont augmenté de 0,8% après une hausse de 2,3% au trimestre précédent.
Les consommateurs ont boudé les produits alimentaires dont les prix ont connu une embardée spectaculaire à deux chiffres. La consommation d'énergie a reculé elle aussi grâce à une météo clémente l'automne dernier ainsi qu'aux gestes de sobriété. Les investissements ont également enregistré un recul au quatrième trimestre : ils ont augmenté de 0,8% après une hausse de 2,3% au trimestre précédent.