La difficile couverture cellulaire des métros




Le 6 Mai 2017, par Aurélien Delacroix

Les réseaux français du métro sont mal équipés pour les utilisateurs de smartphones. Bien souvent, la couverture cellulaire manque : pas de 3G, pas de 4G, il est impossible de lire l’actualité ou de jouer connecté dans les transports en commun.


D’ici la fin de l’année toutefois, des changements auront lieu. Les opérateurs de téléphonie ainsi que ceux des transports en commun promettent des avancées, à commencer par Paris. La RATP et les opérateurs vont accélérer sur ce dossier, pour les TER, RER et le métro. La Régie parisienne avait annoncé l’été dernier un objectif : couverture totale d’ici la fin 2017. Il y a encore beaucoup de pain sur la planche, puisque selon une enquête de 01net, moins de 30% des tunnels, et moins de 40% des stations sont couverts par la 4G.

La RATP l’assure toutefois : elle sera « le premier réseau historique à proposer ces technologies sur l'ensemble du réseau » à la fin de l’année. Les travaux sont complexes : d’une part, ils ne sont possibles que la nuit, durant les heures de fermeture du réseau. D’autre part, il est difficile d’aérer convenablement les appareils des opérateurs dans les locaux exigus. Les problèmes de dissipation de chaleur sont à l’origine de la suspension de la 4G dans une douzaine de stations.

Ailleurs en France, les travaux avancent à une vitesse variable. Rennes et Toulouse auront droit à une couverture internet mobile d’ici la fin 2017. À Lyon, le Sytral (qui gère les transports en commun dans l’agglomération) n’a toujours pas désigné l’opérateur qui installera le réseau cellulaire…