Sous pression, le ministère de l'Économie a divulgué que le prélèvement forfaitaire unique (PFU) profitera surtout aux plus aisés, dans des proportions étonnantes. Ainsi, les foyers qui bénéficieront de la flat tax verront un allégement de 572 millions d'euros l'année prochaine, et de 836 millions l'année suivante. 44% du gain du PFU profiteront à 1% des ménages français les plus fortunés. Par ailleurs, et c'est un autre chiffre étonnant, les cent premiers contribuables à l'ISF vont bénéficier d'un allégement de leur imposition qui se montera, en moyenne, à 582 380 euros par an.
La flat tax, fixée à 30%, remplace avantageusement le précédent système qui pouvait imposer le capital à hauteur de 60,5%. Les ménages les plus aisés vont donc nécessairement en profiter, ce d'autant que se couple la réforme de l'ISF, qui devient IFI (impôt sur la fortune immobilière) qui ne taxera plus que l'immobilier et une petite partie des biens les plus ostentatoires. Le PFU permet toutefois à la France de revenir dans la moyenne européenne en termes de prélèvements sur le capital. Le niveau était par ailleurs similaire il y a dix ans.
Le gouvernement entend pousser les plus aisés et les grandes fortunes à investir l'argent qui n'est plus prélevé dans le secteur productif et les entreprises françaises. À terme, selon Bercy, ces mesures clairement orientées vers les contribuables les plus riches permettront de générer 0,5 point de PIB, ainsi que 50 000 emplois. Des effets qui ne gommeront pas les critiques de l'opposition qui dépeint Emmanuel Macron en « président des riches ».
La flat tax, fixée à 30%, remplace avantageusement le précédent système qui pouvait imposer le capital à hauteur de 60,5%. Les ménages les plus aisés vont donc nécessairement en profiter, ce d'autant que se couple la réforme de l'ISF, qui devient IFI (impôt sur la fortune immobilière) qui ne taxera plus que l'immobilier et une petite partie des biens les plus ostentatoires. Le PFU permet toutefois à la France de revenir dans la moyenne européenne en termes de prélèvements sur le capital. Le niveau était par ailleurs similaire il y a dix ans.
Le gouvernement entend pousser les plus aisés et les grandes fortunes à investir l'argent qui n'est plus prélevé dans le secteur productif et les entreprises françaises. À terme, selon Bercy, ces mesures clairement orientées vers les contribuables les plus riches permettront de générer 0,5 point de PIB, ainsi que 50 000 emplois. Des effets qui ne gommeront pas les critiques de l'opposition qui dépeint Emmanuel Macron en « président des riches ».