La Banque de France tablait jusqu'à présent sur une croissance de 0,4% pour les trois premiers mois de cette année. La progression estimée pour le premier trimestre contraste singulièrement avec la vigueur de la croissance enregistrée au dernier trimestre 2017, qui a été révisée à la hausse (+0,7%, soit 0,1 point de mieux). La banque centrale a mesuré une baisse de deux points de l'indicateur du climat des affaires dans l'industrie, qui s'est établi à 103. Un niveau identique relevé dans le secteur des services (stable), tandis qu'il est de 105 dans le bâtiment (+1 point).
Les chefs d'entreprise dans le secteur de l'industrie s'attendent à un ralentissement de la progression de la production pour le mois de mars. Les commandes et les livraisons devraient refluer. Et la production restera modérée pour le mois d'avril. Les capacités de production, de leur côté, ont diminué au mois de mars (à 80,4%) par rapport à février (80,5%). En décembre, ces capacités avaient atteint un pic à 81,7%. Dans le secteur du bâtiment, l'activité est repartie en mars après un recul enregistré en février en raison des intempéries. Avril devrait présenter une nouvelle hausse de l'activité. Dans l'industrie manufacturière, la croissance a ralenti en mars, d'après l'enquête de conjoncture de l'Insee.
Ces évolutions n'auront pas d'impact sur la prévision de croissance annuelle de la Banque de France, qui reste à 1,9% pour 2018. Dans plusieurs pays européens, un même tassement de la conjoncture a été enregistré. Le gouvernement se montre un petit peu plus optimiste que la Banque de France, avec une estimation de 2% (soit 0,3 point de plus que la précédente prévision des autorités).
Les chefs d'entreprise dans le secteur de l'industrie s'attendent à un ralentissement de la progression de la production pour le mois de mars. Les commandes et les livraisons devraient refluer. Et la production restera modérée pour le mois d'avril. Les capacités de production, de leur côté, ont diminué au mois de mars (à 80,4%) par rapport à février (80,5%). En décembre, ces capacités avaient atteint un pic à 81,7%. Dans le secteur du bâtiment, l'activité est repartie en mars après un recul enregistré en février en raison des intempéries. Avril devrait présenter une nouvelle hausse de l'activité. Dans l'industrie manufacturière, la croissance a ralenti en mars, d'après l'enquête de conjoncture de l'Insee.
Ces évolutions n'auront pas d'impact sur la prévision de croissance annuelle de la Banque de France, qui reste à 1,9% pour 2018. Dans plusieurs pays européens, un même tassement de la conjoncture a été enregistré. Le gouvernement se montre un petit peu plus optimiste que la Banque de France, avec une estimation de 2% (soit 0,3 point de plus que la précédente prévision des autorités).