Le gel provoque des dysfonctionnements récurrents sur la ligne desservant les villes entre Nantes-Châteaubriand. Le tram-train qui y circule est fréquemment victime de retards : les caténaires givrent en ces périodes hivernales, rendant très difficile la circulation sur la ligne. Les conséquences sont pénibles pour les voyageurs, obligés de subir un retard important, parfois dans des gares qui ne sont pas équipées pour accueillir des usagers pendant plusieurs dizaines de minutes dans le froid.
Las de ces retards à répétition pour une situation difficile à comprendre, Roch Brancour le président de la commission Transports de la Région des Pays-de-la-Loire (qui organise le transport ferroviaire régional) a décidé de taper du poing sur la table. Au micro de France Bleu Loire Océan, il a déclaré qu'il ne verserait pas la somme due par la région à la SNCF. « Nous partageons l'exaspération des usagers de cette ligne, nous en avons parlé avec la SNCF mais nous ne voyons rien venir », explique-t-il.
Roch Brancour poursuit : « c'est la raison pour laquelle j'ai décidé de suspendre en 2018 le versement de l'actualisation du prix d'acquisition du matériel tram-train qui est attendu par la SNCF. Ca représente une somme de huit millions d'euros ». Du côté de la SNCF, on explique faire circuler des tram-trains en amont pour éviter le gel des caténaires. Mais c'est insuffisant ; le transporteur compte importer du Canada des produits anti-gel, ou installer des protections. En attendant, l'entreprise peut s'asseoir sur ces 8 millions.
Las de ces retards à répétition pour une situation difficile à comprendre, Roch Brancour le président de la commission Transports de la Région des Pays-de-la-Loire (qui organise le transport ferroviaire régional) a décidé de taper du poing sur la table. Au micro de France Bleu Loire Océan, il a déclaré qu'il ne verserait pas la somme due par la région à la SNCF. « Nous partageons l'exaspération des usagers de cette ligne, nous en avons parlé avec la SNCF mais nous ne voyons rien venir », explique-t-il.
Roch Brancour poursuit : « c'est la raison pour laquelle j'ai décidé de suspendre en 2018 le versement de l'actualisation du prix d'acquisition du matériel tram-train qui est attendu par la SNCF. Ca représente une somme de huit millions d'euros ». Du côté de la SNCF, on explique faire circuler des tram-trains en amont pour éviter le gel des caténaires. Mais c'est insuffisant ; le transporteur compte importer du Canada des produits anti-gel, ou installer des protections. En attendant, l'entreprise peut s'asseoir sur ces 8 millions.