Hausse du taux
Une fois encore, le Livret A confirme son statut de placement préféré des Français, surtout lorsque le contexte est difficile. En janvier, la collecte nette (c'est-à-dire les dépôts moins les retraits) s'élevait à 6,25 milliards d'euros. Pour le mois de février, cette collecte nette s'établit à 2,94 milliards d'euros, selon le bilan de la Caisse des dépôts. En y ajoutant les résultats du Livret de développement durable et solidaire (LDDS), la collecte pour février atteint 3,48 milliards.
Sur les deux premiers mois de l'année, en cumulant Livret A et LDDS, la collecte nette sur ces deux placements est de 10,28 milliards : elle s'approche donc du niveau enregistré en janvier et février 2021, qui était de 10,96 milliards d'euros. Cette collecte nette est également supérieure à celle d'avant la crise sanitaire : 7,13 milliards en 2019, et 6,08 milliards en 2020. Les encours sur le Livret A sont de 479,9 milliards d'euros, pour 325,2 milliards pour le LDDS.
Sur les deux premiers mois de l'année, en cumulant Livret A et LDDS, la collecte nette sur ces deux placements est de 10,28 milliards : elle s'approche donc du niveau enregistré en janvier et février 2021, qui était de 10,96 milliards d'euros. Cette collecte nette est également supérieure à celle d'avant la crise sanitaire : 7,13 milliards en 2019, et 6,08 milliards en 2020. Les encours sur le Livret A sont de 479,9 milliards d'euros, pour 325,2 milliards pour le LDDS.
Épargne de précaution
Deux raisons expliquent cet engouement renouvelé des Français pour ces deux livrets. La première, c'est le relèvement du taux qui est passé à 1% le 1er février, après avoir stagné pendant deux ans à son plus bas historique de 0,5%. Néanmoins, cela reste très en-deçà de l'inflation qui devrait s'établir à 4% cette année : de fait, les épargnants « perdent » près de trois points. La prochaine hausse des taux pourrait intervenir cet été, voire dès le 1er mai puisque la Banque de France peut demander une augmentation plus rapidement si la situation le justifie.
L'autre raison, c'est bien évidemment la guerre en Ukraine. Comme au plus fort de la crise sanitaire, les Français veulent cumuler de l'épargne de précaution. Le contexte n'a fait que les conforter dans cette démarche, ce qui aura un impact sur la consommation et au bout du compte, sur la croissance.
L'autre raison, c'est bien évidemment la guerre en Ukraine. Comme au plus fort de la crise sanitaire, les Français veulent cumuler de l'épargne de précaution. Le contexte n'a fait que les conforter dans cette démarche, ce qui aura un impact sur la consommation et au bout du compte, sur la croissance.