Le Portugal vient au secours de Banco Espiritu Santo




Le 4 Aout 2014, par

Carlos Costa, le gouverneur de la Banque du Portugal, peut pousser un soupir de soulagement. L’Union européenne a donné lundi 4 août son feu vert pour le renflouement de Banco Espiritu Santo, l’une des principales banques portugaises, en situation de cessation de paiement. Le gouvernement portugais souhaite à tout prix éviter la contagion à tout le secteur.


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Opération liquidation pour les actifs toxiques de Banco Espiritu Santo, responsables de sa situation.

 

L’Union européenne a donné lundi 4 août son feu vert pour la remise sur pied de la Banco Espiritu Santo, l’une des plus importantes institutions bancaires du Portugal. Mise en situation de cessation de paiement, la banque portugaise va être renflouée à hauteur de 4,4 milliards d’euros. Dimanche, le gouverneur de la Banque du Portugal, Carlos Costa, avait présenté un plan de sauvetage destiné à renflouer la banque, dans une situation plus que critique.

 

Un plan approuvé aujourd’hui par l’Union européenne. Le procédé consiste à renflouer la banque à hauteur de 4,4 milliards d’euros. Des fonds puisés dans les sommées allouées par la troïka, le Fonds Monétaire International, l’Union européenne, et la Banque centrale européenne, au Portugal dans le cadre de son plan de sauvetage. Banco Espiritu Santo peut donc respirer. Avec plus de 3,5 milliards d’euros de pertes accumulées lors du dernier semestre, la situation de l’institution bancaire était plus que critique.

 

Outre la remise sur pied financière, les actifs toxiques de la banque, responsables de ces pertes, devraient être isolés dans une structure de défaisance, appelée "bad bank", chargée de les liquider une bonne fois pour toutes. La banque sera à l’avenir scindée en deux entre cette structure, et celle regroupant les actifs sains, Novo Banco. 



Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille également pour Radio Notre Dame, en charge du… En savoir plus sur cet auteur