Le boycott des partisans de Trump sans effet sur Starbucks




Le 12 Mars 2017, par Aurélien Delacroix

Fin janvier, l'enseigne Starbucks annonçait son intention d'embaucher 10 000 réfugiés dans les cinq prochaines années. Une initiative prise en pleine contestation du décret anti-immigration signé par Donald Trump.


Ce décret interdisait l'entrée sur le territoire américain de ressortissants provenant de sept pays à majorité musulmane. Le texte a depuis été retoqué par la justice, l'administration Trump ayant dû rebrousser chemin et mettre au point un nouveau décret. Dans la tempête qui a suivi la signature du premier texte, Starbucks s'est donc engagé à embaucher 10 000 réfugiés provenant de 75 pays.

Une annonce qui n'a pas suscité, on l'imagine, un grand enthousiasme chez les partisans du président américain. Sur les réseaux sociaux, ces derniers ont lancé une campagne de boycott des produits vendus par le réseau de cafés. Avec finalement peu voire pas du tout d'impact, selon Starbucks malgré un recul de son indice BrandIndex (mis au point par YouGov) qui mesure la confiance des consommateurs dans une marque. 

Cet indice a reculé des deux tiers durant la première quinzaine de février, et il n'est pas remonté depuis. Selon un responsable de la stratégie de l'entreprise, ces résultats ne reflètent pas les tendances de satisfaction ni la perception des consommateurs depuis le début de l'année. Aucun impact significatif n'a été enregistré par un autre indice de satisfaction mesuré par Kantar Millward Brown. Cet indicateur est resté stable après l'annonce fin janvier.


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