Le chèque énergie attendu à partir du 21 avril




Le 14 Mars 2023, par La rédaction

Les ménages les plus modestes l'attendent de pied ferme. Le chèque énergie va leur être versé dans les prochaines semaines, mais il faudra tout de même se montrer patient.


Un chèque énergie très attendu

La flambée des prix de l'énergie a provoqué en parallèle une augmentation des factures d'électricité et de gaz, comme des millions de Français ont pu s'en rendre compte. Néanmoins, grâce au bouclier tarifaire, la hausse des factures s'est limitée à 4% l'an dernier. Le plafond a été relevé en 2023 et la hausse sera de 15% maximum. C'est significatif, mais Agnès Pannier-Runacher l'a assuré : « Les ménages français paient l'un des prix les plus bas d'Europe ».

Au micro de RMC, la ministre de la Transition énergétique a rappelé l'évidence : les factures augmentent certes, mais moins qu'ailleurs, selon les chiffres d'Hello Watt. Le prix du kilowatt-heure va passer à 24,50 centimes d'euro en 2023, contre 21,30 centimes l'an dernier. Mais cela demeure effectivement un prix très bas par rapport à ce que subissent d'autres voisins européens. Aux Pays-Bas, le kilowatt-heure est ainsi facturé 68,40 centimes, il est à 57,22 centimes en Belgique. Seule l'Espagne fait mieux que la France avec un kilowatt-heure à 19,75 centimes.

Une aide qui se monte jusqu'à 200 euros

Il n'en reste pas moins que les factures font mal au budget, en particulier chez les plus modestes. Un chèque énergie avait été versé à la fin de l'année dernière, et un second est prévu dans les prochaines semaines, « à partir du 21 avril », a annoncé Agnès Pannier-Runacher. Ce sont 5,8 millions de ménages qui vont en bénéficier. Le montant sera compris entre 48 à 200 euros « à peu près », selon le niveau de revenus.

Le chèque est « automatique et on peut l’utiliser pour payer sa facture d’électricité, de gaz, de bois, toutes les énergies qui servent à vous chauffer », rappelle-t-elle. Une aide précieuse donc, mais va-t-elle rester en place ? La Cour des comptes a en effet demandé au gouvernement de mettre un frein à la politique d'aide au pouvoir d'achat.