Du jamais vu pour le chômage
Eurostat a mesuré un chômage à 6,8% de la population active dans la zone euro au mois de mars. C'est 0,1 point de moins par rapport à février, et c'est aussi un niveau jamais vu depuis le début de cette série statistique, en 1998. Le plancher est également historique dans l'ensemble de l'Union européenne, puisque le taux de chômage s'y établit à 6,2% seulement. Sur un an, le chômage a reculé de 1,4 point en zone euro, et de 1,3 point dans l'Union européenne.
Ce recul du chômage a profité tout particulièrement aux jeunes : en mars, la baisse s'établit à 4,5 points par rapport à l'année précédente chez les moins de 25 ans. Le chômage des jeunes s'établit à 13,9% dans l'UE comme dans la zone euro. Eurostat relève que 13,37 millions de citoyens européens sont sans emploi dans l'Union (11,27 millions en zone euro).
Ce recul du chômage a profité tout particulièrement aux jeunes : en mars, la baisse s'établit à 4,5 points par rapport à l'année précédente chez les moins de 25 ans. Le chômage des jeunes s'établit à 13,9% dans l'UE comme dans la zone euro. Eurostat relève que 13,37 millions de citoyens européens sont sans emploi dans l'Union (11,27 millions en zone euro).
Plein emploi dans plusieurs pays européens
En fonction des pays, les résultats diffèrent, bien sûr. Ainsi, on trouve un taux de chômage très élevé en Espagne avec 13,5% de la population active, en Grèce (12,9%) ou dans une moindre mesure en Italie (8,3%). Pour ce qui concerne la France, Eurostat a calculé un taux de chômage à 7,4%. Le chômage est particulièrement faible en République tchèque puisqu'il ne concerne que 2,3% de la population active, contre 2,9% en Allemagne et 3% à Malte et en Pologne.
Ces bons chiffres pourraient cependant ne pas durer. La guerre en Ukraine et ses conséquences pèsent sur la croissance de l'Union européenne, et alors que la FMI prévoyait une progression de l'activité de 3,9%, elle ne sera finalement que de 2,8% pour 2022. De nouvelles prévisions, plus pessimistes encore, seront annoncées mi-mai.
Ces bons chiffres pourraient cependant ne pas durer. La guerre en Ukraine et ses conséquences pèsent sur la croissance de l'Union européenne, et alors que la FMI prévoyait une progression de l'activité de 3,9%, elle ne sera finalement que de 2,8% pour 2022. De nouvelles prévisions, plus pessimistes encore, seront annoncées mi-mai.