50.600 inscrits en moins
Au deuxième trimestre, ce sont 50.600 inscrits de moins qui ont été enregistrés dans la catégorie A (les demandeurs d'emploi n'ayant exercé aucune activité durant les trois mois). Le nombre de chômeurs baisse donc de 1,3% (hors Mayotte), ce qui représente un total de 3,75 millions de personnes inscrits dans cette catégorie. Sur un an, le recul est encore plus significatif : -14,8%, néanmoins le nombre de demandeurs d'emploi demeure plus élevé de 200.800 personnes par rapport au quatrième trimestre 2019, avant le déclenchement de la crise sanitaire.
Les effets de la pandémie n'ont donc pas encore disparu, loin de là, pour le chômage. Car il faut aussi prendre en compte le nombre de demandeurs d'emploi dans les catégories B et C (ayant exercé une activité réduite) : il recule de seulement 0,5%, soit un total toutes catégories confondues de 5,98 millions de personnes. Néanmoins, la direction des statistiques (Dares) du ministère du Travail relève que le nombre de chômeurs repasse sous le seuil des 6 millions de personnes.
Les effets de la pandémie n'ont donc pas encore disparu, loin de là, pour le chômage. Car il faut aussi prendre en compte le nombre de demandeurs d'emploi dans les catégories B et C (ayant exercé une activité réduite) : il recule de seulement 0,5%, soit un total toutes catégories confondues de 5,98 millions de personnes. Néanmoins, la direction des statistiques (Dares) du ministère du Travail relève que le nombre de chômeurs repasse sous le seuil des 6 millions de personnes.
Un bilan trimestriel encourageant
Bonne nouvelle cependant sur le front du chômage de longue durée : la diminution dans les trois catégories s'établit à 1% sur le deuxième trimestre pour les demandeurs d'emploi inscrits depuis plus d'un an. Ils représentent désormais 50,6% des inscrits. Hors chômage de longue durée, la baisse du nombre de demandeurs d'emploi inscrits dans la catégorie A est plus forte chez les jeunes de moins de 25 ans (-2,1%), tandis que les seniors doivent se contenter d'un recul de 0,3% seulement.
Ces chiffres sont encourageants quand on regarde ceux du quatrième trimestre 2020, durant lequel le nombre d'inscrits enregistrés durant les trois derniers mois de l'année avait bondi de 7,5%, soit 265.400 inscrits supplémentaires. Par ailleurs, ils confirment aussi une tendance positive : l'Urssaf Caisse nationale avait annoncé un « pic historique » des déclarations d'embauche au deuxième trimestre de 16,9% (2,2 millions d'embauches).
Ces chiffres sont encourageants quand on regarde ceux du quatrième trimestre 2020, durant lequel le nombre d'inscrits enregistrés durant les trois derniers mois de l'année avait bondi de 7,5%, soit 265.400 inscrits supplémentaires. Par ailleurs, ils confirment aussi une tendance positive : l'Urssaf Caisse nationale avait annoncé un « pic historique » des déclarations d'embauche au deuxième trimestre de 16,9% (2,2 millions d'embauches).