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Le mois dernier, le chômage a augmenté de 0,4% avec 14 800 chômeurs supplémentaires. La France compte 3 364 100 demandeurs d'emploi en catégorie A, qui regroupent les personnes recherchant un emploi à temps plein. Si on y rajoute les DOM, le chiffre atteint les 3 626 500 chômeurs.
Et si l'on prend en compte les chômeurs des autres catégories (B et C, à savoir ceux qui sont en temps partiel ou en formation), on atteint le chiffre vertigineux et un peu effrayant de 5 285 600 (4 985 900 pour la France métropolitaine).
Impossible de se réjouir de quoi que ce soit donc pour le gouvernement, qui avait un peu plus tôt préparé le terrain. François Rebsamen, ministre du Travail, avait annoncé ne pas s'attendre « à une amélioration des chiffres du chômage, pas non plus à une aggravation significative ».
Certes, cette hausse n'est pas extraordinaire, mais elle touche toutes les catégories de personnes, des jeunes (+0,2%) aux seniors (+0,7%), en passant par les 25/49 ans (+0,4%). Et aucune éclaircie n'annonce de lendemains qui chantent pour les mois qui viennent.