Le climat des affaires baisse en août, mais il reste très élevé




Le 27 Aout 2021, par La rédaction

Si le moral demeure très bon, le moral des chefs d'entreprise est moins élevé en août qu'il ne l'était en juillet. Il reste cependant bien plus haut que durant la crise sanitaire.


Le moral des chefs d'entreprise

Les chefs d'entreprise ont toujours le moral, mais celui-ci a connu une baisse cet été. L'Insee a publié son bilan mensuel du climat des affaires, qui synthétise les opinions des chefs d'entreprise sur leurs activités. La moyenne de longue période est de 100, et le niveau mesuré en août était de 110 : c'est donc largement au-dessus, signe que l'économie est particulièrement dynamique depuis la levée des restrictions sanitaires. Avant la pandémie, le climat des affaires se situait à 106.

Mais le résultat pour août est en recul par rapport à juillet (113), qui lui même était en baisse par rapport à juin, où le climat des affaires avait connu son niveau le plus élevé depuis mi-2007. C'est dans le commerce de détail que le moral des chefs d'entreprise baisse franchement, de 5 points d'un mois sur l'autre. Les perspectives générales d'activité dans le secteur sont perçues comme moins bonnes que prévu.

Recul dans le commerce de détail et les services

L'indicateur recule de 3 points dans le secteur des services, en raison notamment d'un optimisme plus prudent dans l'hébergement et la restauration. En revanche, le climat des affaires dans le secteur de l'industrie est au beau fixe, avec une remontée d'un point par rapport au mois de juillet. Les chefs d'entreprise voient d'un bon œil la production passée et les perspectives personnelles de production.

Avec un indicateur à 108, le climat de l'emploi est lui aussi bien au-dessus de la moyenne de longue période (100), un signe qui démontre la vitalité du marché du travail. Au premier trimestre, le taux de chômage était de 8% de la population active, un chiffre heureusement très éloigné des prévisions pessimistes post-crise sanitaire. L'Insee observe néanmoins une baisse légère des opinions quant aux effectifs prévus dans le secteur des services.