Les chiffres des Douanes confirment que le déficit de la balance commerciale s'est de nouveau creusé en septembre. Sur le mois, il a atteint 4,7 milliards d'euros, soit 500 millions d'euros de plus alors que le mois d'août avait marqué une pause. Sur les douze derniers mois, le déficit pèse 60,8 milliards d'euros alors que l'an dernier, sur la même période, ce même déficit était de 48,1 milliards. La France renoue avec ses démons alors que le solde commercial s'améliorait depuis 2011.
Ce creusement du déficit pèse sur la croissance tricolore. Il s'explique notamment par des raisons conjoncturelles : hausse de l'euro par rapport aux autres devises et notamment le dollar, augmentation du prix des hydrocarbures, et tout simplement la reprise qui pousse les ménages et les entreprises à consommer et à investir dans des produits importés. C'est le cas par exemple pour les machines industrielles, ou encore les produits agricoles et agroalimentaires.
Les secteurs qui permettent traditionnellement à l'économie française d'exporter, comme l'industrie aéronautique et spatiale, ne sont pas au rendez-vous, les importations étant plus forte que les exportations. Il y a du mieux en revanche du côté des industries de l'automobile et la pharmaceutique : les soldes s'améliorent en raison d'un reflux des approvisionnements. Pour remédier à ce déséquilibre, ministère des Affaires étrangères en charge du Commerce extérieur préconise un guichet unique qui permettra aux entreprises (en particulier les plus petites) d'accéder à la palette des aides disponibles à l'exportation.
Ce creusement du déficit pèse sur la croissance tricolore. Il s'explique notamment par des raisons conjoncturelles : hausse de l'euro par rapport aux autres devises et notamment le dollar, augmentation du prix des hydrocarbures, et tout simplement la reprise qui pousse les ménages et les entreprises à consommer et à investir dans des produits importés. C'est le cas par exemple pour les machines industrielles, ou encore les produits agricoles et agroalimentaires.
Les secteurs qui permettent traditionnellement à l'économie française d'exporter, comme l'industrie aéronautique et spatiale, ne sont pas au rendez-vous, les importations étant plus forte que les exportations. Il y a du mieux en revanche du côté des industries de l'automobile et la pharmaceutique : les soldes s'améliorent en raison d'un reflux des approvisionnements. Pour remédier à ce déséquilibre, ministère des Affaires étrangères en charge du Commerce extérieur préconise un guichet unique qui permettra aux entreprises (en particulier les plus petites) d'accéder à la palette des aides disponibles à l'exportation.