Le dynamisme du marché du travail aux États-Unis




Le 4 Mai 2019, par La rédaction

« Des emplois, des emplois, des emplois » (« Jobs, jobs, jobs »). C’est par ce tweet que Donald Trump a accueilli la bonne nouvelle d’un marché du travail en très grande forme au mois d’avril.


Le président américain a de quoi se réjouir : au mois d’avril, le taux de chômage s’affiche à 3,6% de la population active, un chiffre en baisse de 0,2 point par rapport au mois de mars. Les données publiées par le ministère américain du Travail annoncent la création de 263 000 postes, bien plus que le consensus des économistes pour avril (ces derniers tablaient sur une hypothèse de 200 000 créations d’emplois et un taux de chômage stable). Autre bonne nouvelle : la hausse des salaires se poursuit.

 

La rémunération horaire moyenne a ainsi progressé de 6 cents ; sur un an, les salaires ont progressé de 3,2% sur un an. Largement plus que l’inflation qui s’établit à 1,5%. Mais la Fed, la Banque centrale américaine, n’a pas l’intention de modifier ses taux pour le moment… Même si Donald Trump fait pression pour qu’elle les baisse encore afin de donner un nouveau coup de fouet à l’économie. Avec un taux de croissance au premier trimestre de 3,2%, il est difficile de voir comment l’économie américaine pourrait aller encore plus vite, au risque de la surchauffe.

 

Sur le front de l’emploi, tous les secteurs embauchent, notamment les services : ces trois derniers mois, ce secteur a embauché 202 000 personnes (mais seulement 4 000 dans le secteur manufacturier). Le taux de chômage chez les Afro-américains est de 6,7%, contre 3,1% pour les Blancs. Les Hispaniques affichent un taux de chômage de 4,2%, du jamais vu depuis 1973. Quant aux Asiatiques, le taux est le plus faible avec 2,2% seulement.

 


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