600 000 Franciliens
Sans attendre ce jeudi et la décision de la CNAC sur le sujet, Jean-Baptiste Djebbari le secrétaire d'État aux Transports a confirmé à France 3 que le gouvernement validerait le projet qui doit transformer en profondeur la gare du Nord. Il est « nécessaire pour les 600 000 Franciliens qui utilisent la gare chaque jour », a expliqué le secrétaire d'État, qui ajoute : « on peut assez facilement se convaincre que les travaux sont nécessaires et doivent être réalisés dans un temps relativement court ». Les Jeux olympiques de 2024 sont dans la ligne de mire.
Si malgré la confiance de Jean-Baptiste Djebbari la commission devait rendre un avis négatif, « le permis de construire ne pourrait pas être délivré, alors qu'il y a urgence à désaturer la gare », s'est inquiété Guillaume Pepy dans le Journal du Dimanche. La ville de Paris, qui a proposé un projet alternatif qui se veut plus simple et moins cher, a retiré son soutien au projet initial.
Si malgré la confiance de Jean-Baptiste Djebbari la commission devait rendre un avis négatif, « le permis de construire ne pourrait pas être délivré, alors qu'il y a urgence à désaturer la gare », s'est inquiété Guillaume Pepy dans le Journal du Dimanche. La ville de Paris, qui a proposé un projet alternatif qui se veut plus simple et moins cher, a retiré son soutien au projet initial.
Une piste de course
La gare du Nord va gagner une surface commerciale qui sera l'équivalent de 63 mètres carré par million de voyageurs, alors que ce chiffre est de 121 mètres carré pour la Gare Montparnasse ou 77 pour Saint-Lazare. Une médiathèque, une salle de concert, et une piste d'un kilomètre de long sur le toit de la nouvelle aile sont ainsi prévus.
Le projet est mené par Ceetrus, la foncière d'Auchan, et SNCF Gares et Connexions. La semaine dernière, Valérie Pécresse la présidente de la région Ile-de-France a demandé au gouvernement de faire preuve de fermeté pour autoriser le projet.
Le projet est mené par Ceetrus, la foncière d'Auchan, et SNCF Gares et Connexions. La semaine dernière, Valérie Pécresse la présidente de la région Ile-de-France a demandé au gouvernement de faire preuve de fermeté pour autoriser le projet.