Le groupe PSA pris dans la tourmente du « dieselgate »




Le 9 Février 2017, par Aurélien Delacroix

Les secousses du « dieselgate » continuent de se faire sentir en France. La direction de la répression des fraudes (DGCCRF) a terminé son enquête touchant certains moteurs du groupe PSA et transmis ses conclusions au parquet de Versailles, a annoncé le ministère de l'Économie.


Le constructeur automobile pourrait donc être inquiété par la justice, il risque des sanctions judiciaires si les manquements constatées par la DGCCRF s'avèrent. L'enquête, lancée dans la foulée de la découverte en septembre 2015 du trucage des moteurs diesel de Volkswagen, s'inscrit dans un cadre plus large sur les pratiques relatives aux émissions d'oxydes d'azote d'une douzaine de constructeurs automobiles commercialisant des véhicules diesel en France, rappelle Bercy.

Du côté du groupe automobile, qui détient les marques Peugeot, Citroën et DS, ont se dit « surpris » de la décision et surtout, on assure que les véhicules ne sont pas équipés de dispositifs de triche aux tests anti-pollution. « PSA n'a jamais trompé personne, ni les autorités, ni ses clients, et nos voitures sont parfaitement conformes à la réglementation, et parmi les meilleures en terme d'émissions en conduite réelle », a martelé Gilles Le Borgne, directeur de la recherche et du développement durant une conférence de presse ce jeudi 9 février.

Le groupe PSA n'est pas le seul visé en France. Outre Volkswagen, qui a admis avoir vendu dans le monde 11 millions de véhicules équipés d'un logiciel de triche, Renault est également dans le collimateur. En novembre dernier, le constructeur a fait l'objet d'une information judiciaire pour tromperie. Par ailleurs, la DGCCRF a également transmis au parquet de Paris ses conclusions concernant Fiat Chrysler.


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