Le marché se porte bien dans l'immobilier ancien




Le 20 Juillet 2017, par Aurélien Delacroix

Les notaires n'avaient jamais vu ça : les appartements anciens se sont véritablement arrachés durant les douze mois se terminant fin mai. En tout, le nombre de transactions sur cette période a atteint les 907 000.


Sur la précédente période de douze mois, le volume de transactions avait été de 824 000 ventes (maisons et appartements anciens). Les biens trouvent rapidement preneurs, selon l'étude des Notaires de France, alors qu'il n'existe pas de pénurie. Les acheteurs et les vendeurs ne procèdent pas réellement à des négociations ; de fait, les biens partent vite et à des prix élevés. Au premier trimestre, les prix ont ainsi augmenté de 2,7% sur un an.

Dans beaucoup de grandes villes françaises, la progression des prix est sensible. C'est le cas à Bordeaux avec un m2 à 3 550 euros (+15,5%), de 11,1% à Nîmes avec 1 510 euros le m2, ou encore de 8,5% pour Lille (2 970 euros le m2). À Paris, et toujours par rapport à la même période en 2016, les prix ont connu une hausse de 5,5% à 8 450 euros le m2. Les prix ont toutefois reculé à Clermont-Ferrand (-9,4% à 1 600 euros le m2), ou encore de 5,4% à Amiens (1 830 euros le m2).

Les notaires tablent sur une hausse continue des prix dans l'immobilier ancien dans certaines villes. À la fin du mois d'août, les prix auront augmenté de 1,2% pour les maisons anciennes, et de 4% pour les appartements. En revanche, ils n'ont pas constaté de constitution de « bulle » immobilière : ce sont majoritairement des ménages qui achètent ces biens pour se loger, pas pour spéculer. La croissance est soutenue par des taux toujours au plus bas, ce qui facilite le crédit.


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