Le patron d'Airbus pourrait-il partir plus tôt ?




Le 13 Décembre 2017, par Aurélien Delacroix

Tom Enders, le président exécutif d'Airbus, est sous pression. Plusieurs enquêtes sur son sujet laissent penser qu'il pourrait quitter son poste à la fin de son second mandat, en avril 2019, et peut-être même plus tôt.


Plusieurs enquêtes judiciaires mettent la pression sur le patron d'Airbus. En Allemagne et en Autriche, deux enquêtes sur la vente d'avions de combat d'Eurofighter en 2003 ont été ouvertes ; à l'époque, Tom Enders dirigeait la branche Défense d'Airbus. Et puis il y a ces enquêtes du Parquet national financier et de son homologue britannique concernant la signature de gros contrats au Kazakhstan sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Des soupçons de corruption planent sur ce dossier.

Tom Enders est donc sous la lumière des projecteurs, tout comme son numéro 2, François Brégier, qui pourrait ne pas briguer de nouveau mandat alors que l'actuel s'achève l'année prochaine. Le patron d'Airbus, lui, pourrait ne pas briguer de troisième mandat en avril 2019 ; c'est ce que laisse entendre Le Figaro alors que le conseil d'administration du groupe se réunit ce jeudi 14 décembre. Il pourrait même partir plus tôt… En avril 2017, pendant l'assemblée générale de l'entreprise, Tom Enders indiquait qu'il pourrait rempiler pour un troisième mandat.

Le ton est moins combattif dans le communiqué que le patron d'Airbus a fait circuler : « La décision sur mon avenir en tant que président exécutif d’Airbus n’est prise ni par la presse française ou le gouvernement français, ni par aucun gouvernement. Elle est prise soit par le conseil d’administration, soit par moi-même et idéalement par un consensus entre le conseil et moi-même ». Il assure vouloir travailler dans le cadre du calendrier actuel, qui court donc jusqu'en avril 2019.


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