Le pouvoir d'achat, sujet numéro un de l'élection présidentielle




Le 30 Novembre 2021, par La rédaction

C'est sans surprise le pouvoir d'achat qui dominera les débats durant la prochaine campagne présidentielle : leur portefeuille est en effet la première préoccupation des Français.


Sentiment de dégradation

Pour 9 Français sur 10, le pouvoir d'achat est un sujet de préoccupation « très important » ou « assez important », d'après un sondage Odoxa pour Europe 1. Une priorité donc, devant d'autres sujets comme la santé, l'immigration, la sécurité, la lutte contre le terrorisme, l'environnement ou le chômage. La même enquête indique un sentiment de dégradation du pouvoir d'achat pour 80% des personnes interrogées ces douze derniers mois.

De même, la crise sanitaire a eu un effet négatif sur l'inflation et la hausse des prix à la consommation pour 94% des Français. La hausse des prix de l'énergie en particulier, sur l'essence, l'électricité et le gaz, a été la plus pénalisante au cours des 18 derniers mois. Mais les prix des produits de consommation courante, qui ont également subi une augmentation, ont aussi eu un effet négatif sur le pouvoir d'achat selon ce sondage.

La santé et l'immigration viennent après le pouvoir d'achat

Les candidats à l'élection présidentielle devront se positionner d'abord et avant tout sur le pouvoir d'achat (pour 45% des personnes interrogées). Le sondage qui proposait de choisir entre deux thèmes qui compteront dans la campagne à venir, indique également que les Français attendent des réponses sur la santé (30%), l'immigration (25%), la sécurité et la lutte contre le terrorisme (24%), l'environnement (21%), le chômage (13%) ou encore l'éducation (13%).

Le candidat de la majorité actuelle, sans doute Emmanuel Macron, devra batailler contre l'idée reçue selon laquelle le pouvoir d'achat a reculé : en fait, il a augmenté de 1,6% en moyenne sur le quinquennat, d'après une étude de l'Institut des politiques publiques publiés en début de mois. En revanche, le pouvoir d'achat a reculé de 0,5% pour les 5% des ménages les plus pauvres.