Suivre l'inflation après un gel de deux ans
La rumeur d'une hausse du prix du tabac courait depuis plusieurs jours, elle a été confirmée par la Première ministre. Elisabeth Borne a confirmé que les tarifs pour les paquets de cigarettes allaient augmenter « comme l'inflation ». Au micro de RMC et de BFMTV, elle a expliqué que « ce serait assez paradoxal que la hausse des cigarettes soit moins élevée que l’inflation ».
Sans cet alignement des prix, cela signifierait que le prix du tabac « baisserait », ce qui ne serait pas cohérent en raison de l'impact du tabac sur la santé, a relevé l'hôte de Matignon. Elisabeth Borne n'a cependant pas donné de chiffre précis, mais une estimation des Echos donnait une hausse de 70 centimes en moyenne pour le paquet de vingt cigarettes.
Sans cet alignement des prix, cela signifierait que le prix du tabac « baisserait », ce qui ne serait pas cohérent en raison de l'impact du tabac sur la santé, a relevé l'hôte de Matignon. Elisabeth Borne n'a cependant pas donné de chiffre précis, mais une estimation des Echos donnait une hausse de 70 centimes en moyenne pour le paquet de vingt cigarettes.
La crainte des buralistes
La perspective d'un paquet à 11 euros se rapproche donc. Depuis novembre 2020, il a en effet atteint 10 euros, puis un gel de la fiscalité a été adopté pour 2021 et 2022. Celui-ci devrait donc être levé, et puisque l'inflation est particulièrement élevé, les fumeurs doivent s'attendre à payer beaucoup plus cher leurs cigarettes… Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, n'a cependant pas voulu confirmer cette hausse de 70 centimes, renvoyant au projet de loi de financement de la sécurité sociale.
L'argument économique et sanitaire de la Première ministre peut s'entendre, en revanche cette hausse programmée ne fait pas les affaires des buralistes. Le président de la Confédération des buralistes, Philippe Coy, a demandé une augmentation « très modérée, de l'ordre de 20 centimes par an ». A priori, on devrait être très loin du compte.
L'argument économique et sanitaire de la Première ministre peut s'entendre, en revanche cette hausse programmée ne fait pas les affaires des buralistes. Le président de la Confédération des buralistes, Philippe Coy, a demandé une augmentation « très modérée, de l'ordre de 20 centimes par an ». A priori, on devrait être très loin du compte.