L'arme nucléaire du déréférencement
Pour un site d'e-commerce, le déréférencement est une arme fatale : ne plus apparaître sur Google et dans les boutiques d'applications mobiles, c'est la mort à petit feu. C'est la procédure d'« injonction numérique » choisie par la Direction de la répression des fraudes en novembre 2021. Wish restait accessible sur le web, mais il fallait saisir son adresse dans un navigateur.
Les enquêteurs avaient trouvé bon nombre de produits dangereux ou non conformes sur la plateforme : c'était le cas pour 90% des appareils électroniques analysés, 62% des bijoux fantaisie et 45% des jouets. De quoi exiger le déréférencement, contesté par la plateforme mais confirmé par le tribunal administratif de Paris estimant que le site web ne respectait pas les demandes du ministère de l'Économie.
Les enquêteurs avaient trouvé bon nombre de produits dangereux ou non conformes sur la plateforme : c'était le cas pour 90% des appareils électroniques analysés, 62% des bijoux fantaisie et 45% des jouets. De quoi exiger le déréférencement, contesté par la plateforme mais confirmé par le tribunal administratif de Paris estimant que le site web ne respectait pas les demandes du ministère de l'Économie.
Les engagements de Wish
Wish a retrouvé sa place au sein de Google et dans les boutiques d'applications d'Apple et de Google. Mais le site de commerce en ligne a dû s'engager à retirer les produits non conformes ou dangereux pointés par la DGCCRF, et à mettre en place des procédures de rappel et de retrait. Elle devra également limiter la présence de produits similaires à ceux qui ont été reconnus non conformes et dangereux.
Cela faisait un an que la plateforme travaillait avec Bercy pour revenir dans les bonnes grâces des pouvoirs publics : c'est chose faite. Mais la DGCCRF a prévenu que Wish subira une surveillance particulière pour vérifier si les engagements pris sont tenus. Par ailleurs, le ministère de l'Économie a fait la preuve que l'injonction numérique fonctionnait : gare aux sites de commerce qui iraient à l'encontre des demandes de la répression des fraudes…
Cela faisait un an que la plateforme travaillait avec Bercy pour revenir dans les bonnes grâces des pouvoirs publics : c'est chose faite. Mais la DGCCRF a prévenu que Wish subira une surveillance particulière pour vérifier si les engagements pris sont tenus. Par ailleurs, le ministère de l'Économie a fait la preuve que l'injonction numérique fonctionnait : gare aux sites de commerce qui iraient à l'encontre des demandes de la répression des fraudes…