Les Français sont amateurs de bière, de plus en plus. La consommation a progressé de 4,2% en 2018 par rapport à l’année précédente, une hausse particulièrement sensible dans les enseignes de grande distribution (+5%). Dans les cafés et restaurants, la progression est plus modeste (+1,8%), mais elle est là. Brasseurs de France, qui regroupe la vaste majorité des producteurs français de bières, précise que le secteur a généré pour 3,9 milliards d’euros de chiffres d’affaires l’an dernier, soit 400 millions de plus qu’en 2017. Des chiffres solides donc, pour une boisson qui n’est pas toujours le choix de prédilection des consommateurs français.
Avec 33 litres par Français et par an en 2018, l’Hexagone reste à l’avant-dernière place des pays les plus consommateurs dans l’Union européenne. L’Italie étant le dernier pays. Malgré tout, la consommation est en hausse : la moyenne par Français était de 30 litres en 2009. La bière est un secteur économique qui compte en France, puisqu’il emploie 7 094 personnes, un chiffre en hausse de 600 emplois en 2018. L’Hexagone comptait 1 600 brasseries en 2018, contre 1 100 seulement en 2017 : signe que les consommateurs français s’y intéressent de plus en plus.
Brasseurs de France relève toutefois que 65% des entreprises du secteur n’ont pas atteint le seuil de rentabilité (300 hectolitres par an). La filière reste donc fragile et soumise aux aléas : l’organisation met la hausse de la consommation de bières l’an dernier au crédit du climat, par exemple. Les professionnels se réjouissent cependant de la bonne forme du marché de la bière sans alcool, dont la part de marché a atteint 5,5% l’an dernier (cela représente 2 litres par habitant et par an).
Avec 33 litres par Français et par an en 2018, l’Hexagone reste à l’avant-dernière place des pays les plus consommateurs dans l’Union européenne. L’Italie étant le dernier pays. Malgré tout, la consommation est en hausse : la moyenne par Français était de 30 litres en 2009. La bière est un secteur économique qui compte en France, puisqu’il emploie 7 094 personnes, un chiffre en hausse de 600 emplois en 2018. L’Hexagone comptait 1 600 brasseries en 2018, contre 1 100 seulement en 2017 : signe que les consommateurs français s’y intéressent de plus en plus.
Brasseurs de France relève toutefois que 65% des entreprises du secteur n’ont pas atteint le seuil de rentabilité (300 hectolitres par an). La filière reste donc fragile et soumise aux aléas : l’organisation met la hausse de la consommation de bières l’an dernier au crédit du climat, par exemple. Les professionnels se réjouissent cependant de la bonne forme du marché de la bière sans alcool, dont la part de marché a atteint 5,5% l’an dernier (cela représente 2 litres par habitant et par an).