Plus d’un Français sur deux épargne pour sa retraite
En plein débat sur la réforme des retraites, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié sa dernière étude sur les Français et la retraite par capitalisation. La part des ménages qui met de côté de l’argent chaque année en vue d’avoir une pension complémentaire est de plus en plus élevée : de 48% en 2017, la part de ces ménages a atteint 53% en 2019, soit plus de la moitié d’entre eux.
Concernant le montant mis de côté, il reste peu élevé : 2.300 euros par an en moyenne, soit moins de 200 euros par mois. En 40 ans d’épargne, cela reviendra à avoir un capital de près de 100.000 euros hors intérêts au moment de la retraite. Ce montant est faible et les Français qui épargnent sont la moitié à le juger insuffisant, contre 23% qui estiment qu’ils auront assez d’épargne au moment de prendre leur retraite.
Concernant le montant mis de côté, il reste peu élevé : 2.300 euros par an en moyenne, soit moins de 200 euros par mois. En 40 ans d’épargne, cela reviendra à avoir un capital de près de 100.000 euros hors intérêts au moment de la retraite. Ce montant est faible et les Français qui épargnent sont la moitié à le juger insuffisant, contre 23% qui estiment qu’ils auront assez d’épargne au moment de prendre leur retraite.
L’immobilier toujours plébiscité
Les taux bas et la forte hausse de l’immobilier durant la décennie 2010-2019 a convaincu les Français que l’immobilier est le placement idéal pour la retraite. Il serait mieux, selon le sondage AMF, que l’épargne salariale et l’assurance vie car « le plus adapté pour placer son épargne sur le long terme ».
Concernant les actions, elles perdent de l’intérêt : seul 1 Français sur 5 compte investir en actions en 2020. Un échec, alors que le gouvernement a baissé le taux du livret A et du LDDS justement pour inciter les Français à varier leur épargne.
Concernant les actions, elles perdent de l’intérêt : seul 1 Français sur 5 compte investir en actions en 2020. Un échec, alors que le gouvernement a baissé le taux du livret A et du LDDS justement pour inciter les Français à varier leur épargne.