Les banques américaines trop fragiles en cas de crise




Le 14 Avril 2016, par Aurélien Delacroix

Cinq des plus grandes banques américaines sont mal armées en cas de crise financière majeure. Pas question, comme en 2008, que ce soient les contribuables qui sauvent les établissements financiers en cas de mauvaise préparation à un coup dur.


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En 2008, c'est l'argent de l'État américain qui a sauvé le système financier du pays, menacé d'explosion suite à la défaillance de plusieurs de ses banques. Il n'est plus question de revivre ce cauchemar, c'est pourquoi une loi oblige depuis 2010 les établissements bancaires à prouver qu'en cas de faillite, les caisses publiques n'auront pas à les renflouer ou à payer les pots cassés.

Cinq des huit plus grandes banques américaines ont échoué à prouver leur solidité financière. Les dossiers visés par la Réserve fédérale américaine (Fed) et le fonds fédéral de garantie des dépôts bancaires montrent que Wells Fargo, JP Morgan Chase, Bank of New York Mellon et State Street sont des géants aux pieds d'argile.

Ces banques ont jusqu'au 1er octobre de cette année pour démontrer leur solidité, par exemple en améliorant leurs fonds propres. Si les modifications ne sont pas jugées suffisantes, alors la Fed et le fonds pourront leur imposer des normes autrement plus strictes. Les établissements bancaires ne voudront sans doute pas avoir les régulateurs sur le dos, c'est pourquoi elles feront les efforts nécessaires.


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