Panique dans le secteur bancaire
Une banque s'effondre, et c'est la panique sur les marchés du pétrole. La faillite retentissante de la Silicon Valley Bank (SVB) il y a quelques jours a provoqué de fortes secousses sur l'ensemble du secteur bancaire et donc des craintes sur le resserrement du crédit. C'est l'ensemble de l'économie, déjà mal en point partout sur le globe, qui va souffrir. La demande risque donc de chuter et c'est la croissance qui va en pâtir.
Un signe possiblement annonciateur de ces jours difficiles à venir est la chute des prix du pétrole. Le baril de Brent, qui fait référence en Europe, a baissé de 2,31% vendredi dernier, à 72,97$. Quant au WTI américain (West Texas Intermediate), il a également reculé de 2,35% à 66,74$. Il faut remonter à décembre 2021 pour retrouver des cours aussi bas alors qu'ils avaient enregistré des sommets après la guerre en Ukraine, dépassant allègrement les 100$.
Un signe possiblement annonciateur de ces jours difficiles à venir est la chute des prix du pétrole. Le baril de Brent, qui fait référence en Europe, a baissé de 2,31% vendredi dernier, à 72,97$. Quant au WTI américain (West Texas Intermediate), il a également reculé de 2,35% à 66,74$. Il faut remonter à décembre 2021 pour retrouver des cours aussi bas alors qu'ils avaient enregistré des sommets après la guerre en Ukraine, dépassant allègrement les 100$.
Les cours du pétrole vont rebondir, selon les experts
Les États-Unis et les pays producteurs de pétrole (OPEP) ont décidé de temporiser et de ne pas prendre de décision précipitée. L'administration Biden, qui avait affirmé qu'elle achèterait du pétrole s'il descend sous les 67$, a décidé de prendre son temps avant de remplir les réserves. L'OPEP de son côté a indiqué qu'elle ne fermerait pas le robinet pour faire remonter les prix.
Des experts estiment néanmoins qu'ils s'agit d'une mauvaise passe passagère et que les cours devraient remonter au printemps. Pour beaucoup d'entre eux, les 67$ du baril du WTI sont un plancher et la demande va rebondir. Reste à voir si cette baisse aura un impact sur les prix des carburants à la pompe mais pour le savoir, il faudra attendre : les barils vendus actuellement sont prévus pour une livraison en avril.
Des experts estiment néanmoins qu'ils s'agit d'une mauvaise passe passagère et que les cours devraient remonter au printemps. Pour beaucoup d'entre eux, les 67$ du baril du WTI sont un plancher et la demande va rebondir. Reste à voir si cette baisse aura un impact sur les prix des carburants à la pompe mais pour le savoir, il faudra attendre : les barils vendus actuellement sont prévus pour une livraison en avril.