Durant l'exercice précédent, les versements réalisés par les entreprises à leurs actionnaires s'élevaient à 44,3 milliards d'euros. En 2017, ces sociétés ont également racheté pour 6,5 milliards d'euros de leurs propres actions, une opération qui profite directement aux investisseurs. Il faut noter que plus de la moitié du résultat d'exploitation réalisé l'an dernier (53%) a été investi pour renforcer les fonds propres ; cet argent a aussi permis de financer le développement des entreprises.
Cette générosité s'explique par la vigueur de la croissance économique. Les perspectives d'évolution sont particulièrement intéressantes : les entreprises du CAC 40 peuvent s'attendre à des résultats qui augmenteront de 12% en moyenne en 2018 ! De quoi effectivement récompenser les actionnaires les plus fidèles, ainsi que les fonds anglo-saxons qui se montrent particulièrement gourmands en termes de retombées sonnantes et trébuchantes : près de la moitié du capital des grandes entreprises françaises est détenu par des actionnaires étrangers.
Depuis 2008 et le début de la crise, les sociétés cotées à l'indice parisien ont redistribué les deux tiers de leurs bénéfices aux actionnaires. Ce qui ne laisse plus grand chose aux salariés et aussi aux investissements, relève Oxfam, pour qui la France est le pays où les entreprises reversent la plus grande part de leurs profits en dividendes. Une situation de déséquilibre qui sera certainement exploitée par les politiques.
Cette générosité s'explique par la vigueur de la croissance économique. Les perspectives d'évolution sont particulièrement intéressantes : les entreprises du CAC 40 peuvent s'attendre à des résultats qui augmenteront de 12% en moyenne en 2018 ! De quoi effectivement récompenser les actionnaires les plus fidèles, ainsi que les fonds anglo-saxons qui se montrent particulièrement gourmands en termes de retombées sonnantes et trébuchantes : près de la moitié du capital des grandes entreprises françaises est détenu par des actionnaires étrangers.
Depuis 2008 et le début de la crise, les sociétés cotées à l'indice parisien ont redistribué les deux tiers de leurs bénéfices aux actionnaires. Ce qui ne laisse plus grand chose aux salariés et aussi aux investissements, relève Oxfam, pour qui la France est le pays où les entreprises reversent la plus grande part de leurs profits en dividendes. Une situation de déséquilibre qui sera certainement exploitée par les politiques.