Les étudiants ont perdu du pouvoir d'achat sous le quinquennat Macron




Le 17 Aout 2021, par La rédaction

Les dépenses des étudiants vont encore augmenter cette année, alors que les aides publiques reculent. Un cocktail explosif dans un contexte où la crise sanitaire pèse lourd pour le pouvoir d'achat des étudiants.


40 euros par an d'aides publiques en moins

L'Unef a publié une étude de l'impact des politiques d'Emmanuel Macron sur la vie des étudiants, repris par le Journal du Dimanche. Le bilan n'est pas bon : selon l’Union nationale des étudiants de France, le pouvoir d'achat des étudiants a reculé de 39,26 euros par an en raison des coupes dans les aides publiques. Les différents gouvernements Macron ont ainsi supprimé l'aide pour la recherche du premier emploi (-200 euros) ou encore l'aide pour les apprentis (-300 euros).

Les étudiants ont également subi une baisse des aides personnalisées au logement (APL) de 5 euros par mois, soit 60 euros par an. Le nouveau mode de calcul de ces aides a également réduit le pouvoir d'achat de cette population très fragile, et la pandémie n'a pas aidé. Beaucoup d'étudiants n'ont pas pu travailler le soir, les week-ends ou encore pendant les vacances, pour financer leurs études.

Emmanuel Macron en opposition face à ses prédécesseurs

Si les aides ont baissé, l'étude rapporte que le coût de la vie a continué à augmenter. Les dépenses des étudiants vont ainsi augmenter de 247,38 euros cette année, ce qui représente une hausse de 20,61 euros par mois. Globalement, la hausse du coût de la vie s'établit à 2,5% par rapport à l'an dernier. C'est bien davantage que l'inflation qui sera de 1,5% cette année.

L'étude de l'Unef indique que l'augmentation du coût de la vie est de 10,51% sur l'ensemble du quinquennat. Emmanuel Macron est en opposition par rapport à ses prédécesseurs : Nicolas Sarkozy avait ainsi augmenté les aides aux étudiants de 45 euros par an, contre 92 euros pour François Hollande. Le premier avait versé un total de 305 millions d'euros d'aides, le deuxième 546 millions. Le nouveau président s'est contenté de 79 millions d'euros.