Ces gestes commerciaux seront-ils de nature à réconcilier les Français avec le train ? Le PDG de l'entreprise l'admet bien volontiers : il s'agit d'une véritable « opération de reconquête ». Elle va passer par la vente de 3 millions de billets de TGV à moins de 40 €, qui seront commercialisés du 15 mai au 31 août, sur toutes les destinations et tous les jours. Par ailleurs, les cartes de réduction seront vendues moins chères du 23 mai au 15 juin : 29 € pour toutes, au lieu de 50 € pour la carte Jeune, de 60 € pour la carte Sénior ou encore de 75 € pour les cartes enfant+ et Week-end. Tout cela s'ajoute aux remboursements déjà annoncés.
Les abonnements TER seront ainsi vendus à moitié prix au long du mois de juin. Quant à l'Ile-de-France, la SNCF est dans l'attente d'une réunion le 17 mai avec la présidente de la région Valérie Pécresse, afin de déterminer le niveau de remboursement. « Il ne pourrait pas être inférieur à 50 % du prix des abonnements, même s’il y a eu plus de trains en Ile-de-France qu’en régions les jours de grève », indique Guillaume Pepy. L'entreprise va également mettre en place un dispositif spécial, SNCF Exams, pour faire en sorte que les trains soient assurés avant l'heure des examens, le tout en lien avec l'Éducation nationale.
Sur le front du conflit social, Guillaume Pepy balaie du revers de la main la consultation que vont organiser les syndicats auprès des cheminots. Ce référendum n'a aucune légitimité selon lui : « C’est aussi brutal que ça ». La réforme de la SNCF est un sujet qui concerne tous les Français, et qui sera tranché par l'Assemblée nationale et le Sénat d'ici la fin juin. Un élément de langage qui est aussi celui du gouvernement.
Les abonnements TER seront ainsi vendus à moitié prix au long du mois de juin. Quant à l'Ile-de-France, la SNCF est dans l'attente d'une réunion le 17 mai avec la présidente de la région Valérie Pécresse, afin de déterminer le niveau de remboursement. « Il ne pourrait pas être inférieur à 50 % du prix des abonnements, même s’il y a eu plus de trains en Ile-de-France qu’en régions les jours de grève », indique Guillaume Pepy. L'entreprise va également mettre en place un dispositif spécial, SNCF Exams, pour faire en sorte que les trains soient assurés avant l'heure des examens, le tout en lien avec l'Éducation nationale.
Sur le front du conflit social, Guillaume Pepy balaie du revers de la main la consultation que vont organiser les syndicats auprès des cheminots. Ce référendum n'a aucune légitimité selon lui : « C’est aussi brutal que ça ». La réforme de la SNCF est un sujet qui concerne tous les Français, et qui sera tranché par l'Assemblée nationale et le Sénat d'ici la fin juin. Un élément de langage qui est aussi celui du gouvernement.