Les inondations du printemps dernier ont coûté cher




Le 31 Mai 2017, par Aurélien Delacroix

Au printemps 2016, des inondations impressionnantes frappaient le bassin parisien ainsi que le nord est de la France. Ces impondérables climatiques ont des conséquences importantes pour les assureurs.


La fédération française des assureurs a fait les comptes des inondations qui ont touché l'hexagone il y a un an. Et la facture est lourde : les assureurs estiment en effet que les dégâts ont occasionné 1,4 milliard d'euros de pertes ; les assureurs ont enregistré à l'époque 182 000 sinistres. Si 96% des sinistrés ont reçu leur indemnisation, ce n'est pas le cas des 4% restants : il manque des contre-expertises, certains dossiers demandent plus de temps pour être finalisés.

Ces inondations ne sont que le prélude à des épisodes climatiques qui vont s'accélérer dans les prochaines années, en raison notamment du réchauffement de la planète. La fédération prévoit que les coûts liés à ces épisodes naturels passeront de 48 milliards dans les 25 prochaines années, à 92 milliards à l'horizon 2014.  Les assureurs veulent donc prendre les devants et anticiper afin de ne pas se retrouver à sec. 

La fédération propose donc de « moderniser » le régime, via une « évolution dans la fixation des franchises légales », l'objectif étant de pénaliser le moins possible les artisans et commerçants. Les assureurs entendent également inclure dans le régime des catastrophes naturelles les frais de relogements pour les personnes touchées. La fédération conseille enfin de muscler sérieusement les politiques de prévention.


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