Les investissements étrangers au plus haut niveau en dix ans




Le 3 Avril 2018, par Aurélien Delacroix

La France attire de nouveau les investisseurs étrangers, s'est félicité Bruno Le Maire au vu des chiffres du rapport annuel de Business France. Près de 1 300 projets d'investissements ont été relevés sur l'ensemble de l'année, du jamais vu en dix ans.


Business France, l'agence en charge de la promotion économique de l'Hexagone à l'étranger, avait de bons résultats à présenter pour l'attractivité du pays. Elle a en effet recensé25 décisions d'investissements étrangers en moyenne chaque semaine l'an dernier, soit un total de 1 298 projets. Cela représente une progression conséquente de 16% par rapport à 2016, où l'on a compté 1 117 projets d'investissements. 2017 est tout simplement « la meilleure année depuis dix ans », se réjouit Business France, tandis que ces investissements vont permettre la création ou le maintien d'un total de 33 489 emplois en France.

« Cette performance, c'est l'attractivité retrouvée de notre pays et c'est la reconnaissance du travail des Français », s'est félicité le ministre de l'Économie. Elle place la France en seconde position en Europe, derrière l'Allemagne. Les investisseurs européens représentent la majorité des projets (58%). L'Allemagne est derrière 208 projets d'investissements ; les Américains sont le premier pays hors UE à investir en France, avec 230 projets, contre 65 pour le Japon et la Chine, qui se positionnent respectivement en quatrième et cinquième place. L'Italie, avec 96 projets, le Royaume-Uni avec 89 projets, complètent le top 5.

C'est, sans surprises, l'Ile-de-France qui attire le plus d'investisseurs étrangers : 416 projets en 2017, c'est 16% de plus que l'année précédente. Les emplois créés et maintenus dans la région s'établissent à 7 649 (contre 7 454 en 2016). Les États-Unis sont les principaux pourvoyeurs d'investissements (26% des projets, soit 5 points de mieux qu'en 2016). Si l'Ile-de-France attire 23% des projets, les Hauts-de-France suivent avec 15%, puis l'Auvergne-Rhône-Alpes (13%).