Les craintes du secrétaire d'État aux Transports
La hausse des péages, selon les informations du Journal du Dimanche, sera comprise entre 0,71% et 1,07%. Des augmentations qui seront actives le 1er février, jour traditionnel pour cette hausse jamais très agréable, c'est vrai, mais qui restera dans la zone de l'inflation (la hausse des prix à la consommation, hors tabac, s'établira autour de 0,6%). C'est d'ailleurs grâce à la faiblesse de l'inflation que les automobilistes ne paieront pas aussi cher leurs péages l'année prochaine. Elle entre en effet dans le calcul des tarifs des autoroutes pratiqués par les concessionnaires.
Jean-Baptiste Djebbari, le secrétaire d'État aux Transports, avait été un peu loin en annonçant une hausse comprise entre 1% et 1,5% lors d'une intervention sur RTL, le 3 novembre dernier. Finalement, l'augmentation tant redoutée sera moins élevée. À tel point qu'on peut se demander où le secrétaire d'État a trouvé ses chiffres.
Jean-Baptiste Djebbari, le secrétaire d'État aux Transports, avait été un peu loin en annonçant une hausse comprise entre 1% et 1,5% lors d'une intervention sur RTL, le 3 novembre dernier. Finalement, l'augmentation tant redoutée sera moins élevée. À tel point qu'on peut se demander où le secrétaire d'État a trouvé ses chiffres.
Une inflation qui tire les prix des péages vers le bas
Il faut dire que les sociétés opératrices des autoroutes avaient eu la main lourde en début d'année, avec une hausse de près de 2% en moyenne. Une augmentation qui intervenait alors que le mouvement des Gilets Jaunes battait le pavé contre la vie chère. Plusieurs actions ont d'ailleurs forcé des journées « péages gratuits », tandis que des installations sur les autoroutes étaient vandalisées.
Finalement, la hausse pour l'année prochaine devrait se montrer relativement indolore pour les automobilistes, qui ont d'autres raisons de craindre les prochains mois. Les prix de l'essence à la pompe pourraient ainsi augmenter à la faveur de nouvelles secousses géopolitiques…
Finalement, la hausse pour l'année prochaine devrait se montrer relativement indolore pour les automobilistes, qui ont d'autres raisons de craindre les prochains mois. Les prix de l'essence à la pompe pourraient ainsi augmenter à la faveur de nouvelles secousses géopolitiques…