Les prix des transports en commun franciliens vont augmenter, mais moins que prévu




Le 7 Décembre 2022, par La rédaction

Les Franciliens paieront plus cher leurs transports en commun l'année prochaine, mais la hausse sera un peu moins importante que prévu grâce à un coup de pouce de dernière minute fourni par l'État.


Chèque de 200 millions d'euros pour IDFM

L'État va finalement donner un coup de main à Ile-de-France Mobilités (IDFM), le gestionnaire des transports en commun dans la région : une aide de 200 millions d'euros, qui va permettre de limiter la hausse annoncée et redoutée des prix des tickets de métros, bus et tramways. C'est Clément Beaune, le ministre des Transports, qui a confirmé le chèque, après que le gouvernement a demandé à IDFM de trouver des solutions de financement.

Ce coup de pouce est le bienvenu. Il va permettre à IDFM de boucler son budget 2023 et surtout, d'éviter un Pass Navigo à 90 euros par mois (contre 75,20 euros actuellement), soit une hausse annuelle de 180 euros. Une hausse relevée crainte par tous les Franciliens, qui reflète les prix de l'énergie et des investissements nécessaires pour remettre d'aplomb des transports en commun en souffrance.

Hausse vertigineuse pour le pass Navigo hebdomadaire

Cette aide de dernière minute des pouvoirs publics ne va toutefois pas complètement éliminer la hausse des prix dans les transports franciliens. IDFM a ainsi annoncé que le Pass Navigo va augmenter de 11,8% dès le mois de janvier 2023, pour atteindre le prix de 84,10 euros par mois. On n'est pas si éloigné des 90 euros… Cela revient à une hausse annuelle de 106,80 euros, soit 8,9 euros par mois.

Le ticket T+ acheté à l'unité coûtera 2,10 euros, soit 10,5% de plus. Le ticket acheté à bord des bus sera une mauvaise affaire puisqu'il reviendra à 2,50 euros, ce qui représente une augmentation de 25%. Le pire revient au Pass Navigo hebdomadaire dont le prix augmente d'un vertigineux 31,6%, à 30 euros désormais. Dans un contexte où il faut augmenter l'offre des transports en commun pour réduire les émissions de CO2, ces hausses importantes sont une mauvaise nouvelle.