Pression sur les prix
Les consommateurs ont pu se rendre compte de la flambée des prix de l'énergie ces derniers mois, encore alimentée par la guerre en Ukraine et la pression que l'agression russe fait peser sur le marché européen de l'énergie. Ce dernier est structuré de façon à ce que les prix suivent l'unité d'énergie la plus chère, en l'occurrence le gaz. La France et l'Espagne voudraient réformer le système pour faire en sorte de mieux prendre en compte le coût de l'électricité nucléaire, bien moins élevé.
Cela aurait le mérite de faire baisser les prix pour les consommateurs. Mais voilà, d'autres pays sont opposés à cette refonte, dont l'Allemagne et l'Italie. Et l'Agence européenne des régulateurs de l'énergie (Acer) estime également que ce serait une mauvaise idée, car la structure intégrée actuelle « garantit un approvisionnement en électricité efficace et sûr dans des conditions de marché relativement normales ».
Cela aurait le mérite de faire baisser les prix pour les consommateurs. Mais voilà, d'autres pays sont opposés à cette refonte, dont l'Allemagne et l'Italie. Et l'Agence européenne des régulateurs de l'énergie (Acer) estime également que ce serait une mauvaise idée, car la structure intégrée actuelle « garantit un approvisionnement en électricité efficace et sûr dans des conditions de marché relativement normales ».
Système mal adapté aux situations de crise
Le fonctionnement du marché européen de l'énergie a ainsi permis à la France et à la Belgique d'importer de l'électricité lorsque leurs centrales nucléaires étaient en panne, rappelle l'Acer. Sans changer fondamentalement les choses, comment serait-il alors possible de faire baisser les prix de l'énergie ? L'Acer concède que le système est inadapté pour les situations d'urgence.
Les régulateurs proposent donc des mesures temporaires visant à taxer les surprofits des énergéticiens, ou encore à chercher des sources supplémentaires d'approvisionnement pour le gaz. En particulier si l'UE décide de se passer complètement des importations russes. Des investissements des les énergies durables et l'amélioration de l'efficacité énergétiques sont également suggérés.
Les régulateurs proposent donc des mesures temporaires visant à taxer les surprofits des énergéticiens, ou encore à chercher des sources supplémentaires d'approvisionnement pour le gaz. En particulier si l'UE décide de se passer complètement des importations russes. Des investissements des les énergies durables et l'amélioration de l'efficacité énergétiques sont également suggérés.