Les syndicats du groupe PSA acceptent la rupture conventionnelle collective




Le 19 Janvier 2018, par Aurélien Delacroix

Le groupe PSA sera une des premières grandes entreprises à utiliser la rupture conventionnelle collective, un mécanisme inscrit dans le Code du travail remanié par les ordonnances et rendu possible depuis le 1er janvier.


Le dispositif a été accepté par une majorité de syndicats du groupe automobile, qui ont donc accepté ce plan de 1 300 départs volontaires, compensés par 1 400 embauches en CDI. La CFDT, la CFTF, FO, la GSEA ainsi que la CGC se disent en tout cas prêts à voter pour cette rupture conventionnelle collective lors d'un vote qui aura lieu ce vendredi 19 janvier. Ces syndicats représentent plus de 60% des salariés de l'entreprise. La CGT s'est prononcée contre.

Ce plan avait été présenté par la direction du groupe PSA début janvier. Elle propose notamment aux salariés à trois ans de la retraite de rester chez eux, tout en restant inscrit dans les effectifs du groupe. Ils toucheront 70% de leur salaire tandis que PSA prend à sa charge 100% des cotisations retraite. Ce sont ainsi 900 préretraite qui sont inscrites dans cette rupture conventionnelle collective. Le reste sera composé de salariés qui souhaitent tout simplement partir de l'entreprise. 

En contrepartie, le constructeur automobile va donc embaucher 1 400 employés en CDI, plus 2 000 contrats jeunes. De quoi satisfaire la majorité des syndicats donc, qui n'ont pas repoussé en bloc l'idée même de ce type de rupture conventionnelle. Cela n'a pas été le cas chez Pimkie, qui a abandonné il y a quelques jours ce même dispositif, les syndicats l'ayant repoussé.


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