Les voitures diesel désormais minoritaires




Le 2 Juillet 2015, par Aurélien Delacroix

La voiture diesel, longtemps préférée des Français, a perdu son statut au profit des véhicules à essence. Un changement de taille dans un marché où les parts des uns et des autres étaient bien établies depuis toujours.


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Mais tout change. Des chiffres obtenus par les Echos montrent que le diesel n’a plus la cote auprès des automobilistes français. Depuis le début de l’année en effet, la part des véhicules neufs roulant au diesel est passée sous la barre des 50%, soit 46,6% des voitures neuves achetées (474 000 véhicules). En 2014, cette part était de 53,3%, et de 64,4% en 2012.

Les modèles essence ont évidemment profité de ce jeu de vases communicants, puisque de 33,3% en 2012, ils sont désormais de près de 50% depuis janvier. Quant aux énergies alternatives comme l’électrique et l’hybride, elles restent encore marginales avec respectivement 0,8% et 2,8% du marché.

Si on prend en compte les professionnels (loueurs, véhicules de démonstration, flottes d’entreprises), le diesel conserve encore de beaux restes, mais la technologie perd des plumes : de 65,2% du marché en 2014, elle passe à 58,7% cette année. La fiscalité attractive continue de représenter un atout pour le diesel chez les pros.

Ça n’est plus le cas chez les particuliers. Les différents dispositifs mis en place par le gouvernement depuis quelques mois pour débarrasser la route des véhicules diesel les plus polluants (bonus thermiques prenant fin, hausse de la fiscalité, pastilles écologiques) ont marqué les esprits et fortement réduit les achats.


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