Pas question donc d’appliquer cette nouvelle formule dès le 1er février, comme l’explique judicieusement Le Figaro. Michel Sapin, le ministre de l’Économie, tout comme le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, ont tenu à minimiser l’impact de cette réforme qui touche le véhicule d’épargne préféré des Français. Le taux restera donc fixé à 0,75% jusqu’au 1er août prochain, mais ensuite la nouvelle méthode de calcul devrait le modifier.
La formule va lisser l’inflation et les variations des taux monétaires sur six mois ; le résultat sera majoré d’un quart de point pour que le Livret A conserve son attractivité. Néanmoins, si l’écart entre la hausse des prix et les taux monétaires était trop important, le taux du Livret A s’alignera sur celui de l’inflation. De fait, une fois l’inflation déduite, le Livret pourrait tout simplement… ne rien rapporter du tout.
Il s’agit d’une part de protéger l’épargne des Français contre la progression des prix à la consommation, a rappelé le gouverneur de la Banque de France. L’autre objectif de cette nouvelle formule est de soutenir la construction de logements sociaux ; c’est, rappelons-le, l’objet du Livret A dont les encours financent cette activité.
La formule va lisser l’inflation et les variations des taux monétaires sur six mois ; le résultat sera majoré d’un quart de point pour que le Livret A conserve son attractivité. Néanmoins, si l’écart entre la hausse des prix et les taux monétaires était trop important, le taux du Livret A s’alignera sur celui de l’inflation. De fait, une fois l’inflation déduite, le Livret pourrait tout simplement… ne rien rapporter du tout.
Il s’agit d’une part de protéger l’épargne des Français contre la progression des prix à la consommation, a rappelé le gouverneur de la Banque de France. L’autre objectif de cette nouvelle formule est de soutenir la construction de logements sociaux ; c’est, rappelons-le, l’objet du Livret A dont les encours financent cette activité.