Livret A et LDDS : un taux de 2% dès août 2022
Pixabay/ziodanilo
La tendance inflationniste qui frappe la France depuis la mi-2021 annonçait la couleur : après une hausse du taux des deux livrets défiscalisés français le 1er février 2022, une nouvelle augmentation était attendue. Jeudi 14 juillet 2022, elle a été confirmée : Bruno Le Maire a validé le principe de suivre la recommandation faite par le gouverneur de la Banque de France dans le cadre de la révision du taux du Livret A et du LDDS du 1er août 2022.
La Banque de France, une fois les données de l’inflation du juin confirmées par l’Insee, a fait ses calculs et recommandé que le taux du Livret A et du Livret de Développement Durable et Solidaire atteigne 2%. C’est deux fois plus que le taux en vigueur depuis le 1er février 2022 et quatre fois plus que celui en vigueur au 1er août 2021.
La Banque de France, une fois les données de l’inflation du juin confirmées par l’Insee, a fait ses calculs et recommandé que le taux du Livret A et du Livret de Développement Durable et Solidaire atteigne 2%. C’est deux fois plus que le taux en vigueur depuis le 1er février 2022 et quatre fois plus que celui en vigueur au 1er août 2021.
Le taux du LEP également revu à la hausse
Les épargnants seront donc ravis de savoir que dès le 1er août 2022, les Livrets A et Livrets de Développement Durable et Solidaire (LDDS) auront un taux de rémunération de 2% par an. C’est du jamais vu depuis 2012… mais ça reste insuffisant pour contrer les effets de l’inflation et donc annuler la perte de pouvoir d’achat sur l’épargne en numéraire.
Mais ce n’est pas la seule annonce : les ménages qui disposent d’un Livret d’Epargne Populaire (LEP), accessible sous conditions de ressources, vont voir le taux d’intérêt de ce dernier grimper à 4,6%. La revalorisation, dans ce cas-là, est obligatoire et se doit de permettre de compenser intégralement l’inflation réelle, d’où le taux largement supérieur.
Mais ce n’est pas la seule annonce : les ménages qui disposent d’un Livret d’Epargne Populaire (LEP), accessible sous conditions de ressources, vont voir le taux d’intérêt de ce dernier grimper à 4,6%. La revalorisation, dans ce cas-là, est obligatoire et se doit de permettre de compenser intégralement l’inflation réelle, d’où le taux largement supérieur.