Beaucoup plus de passoires thermiques que prévu
D'après une note du Commissariat général du développement durable, le nombre de « passoires thermiques » était de 4,8 millions logements mal isolés en 2020, soit environ 15% du parc immobilier. Mais le nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE), mis en place depuis l'an dernier, revoit la méthode de calcul et augmente fortement le volume de ce type de biens, qui représenteraient un quart du parc !
Selon des chiffres de BFM Business, il y aurait donc de 8 à 9 millions de logements classés F et G, dont 4 millions à rénover aussi bien dans le parc privé que dans les HLM. Il faut savoir que sans rénovation, les logements classés F ne pourront plus être loués à partir de 2025. Et en 2028 pour ceux classés G. Tous les propriétaires de ces biens immobiliers auront-ils la volonté et les moyens d'effectuer les travaux d'ici là ?
Selon des chiffres de BFM Business, il y aurait donc de 8 à 9 millions de logements classés F et G, dont 4 millions à rénover aussi bien dans le parc privé que dans les HLM. Il faut savoir que sans rénovation, les logements classés F ne pourront plus être loués à partir de 2025. Et en 2028 pour ceux classés G. Tous les propriétaires de ces biens immobiliers auront-ils la volonté et les moyens d'effectuer les travaux d'ici là ?
Le risque pèse sur le marché de la location
Pour transformer une passoire thermique en logement moderne, il faut débourser 40.000 euros en moyenne (basse). Rapporté à l'ensemble des biens à rénover, cela représente une quinzaine de milliards d'euros. Une somme vertigineuse qui pourrait laisser de nombreux logements et des locataires sur le carreau.
Outre la problématique de la location, les acheteurs peuvent contester le prix d'un logement si son DPE classe le bien dans la catégorie F ou G. Et si le propriétaire n'a pas été honnête sur le classement, l'acheteur peut même se retourner contre lui. De fortes contraintes donc pour le propriétaire, qui bénéficie néanmoins d'aides financières pour rénover un logement, via MaPrimeRenov' par exemple.
Outre la problématique de la location, les acheteurs peuvent contester le prix d'un logement si son DPE classe le bien dans la catégorie F ou G. Et si le propriétaire n'a pas été honnête sur le classement, l'acheteur peut même se retourner contre lui. De fortes contraintes donc pour le propriétaire, qui bénéficie néanmoins d'aides financières pour rénover un logement, via MaPrimeRenov' par exemple.