Selon le Canard Enchaîné, les pertes d’Autolib’ — qui bénéficie d’une délégation de service public — devraient se monter à 179 millions d’euros d’ici la fin de son contrat, en 2023. La somme ne sera épongée qu’à hauteur de 60 millions d’euros par le groupe Bolloré ; le reste, ce sera aux contribuables de le payer.
C’est en effet la Mairie de Paris et les 97 villes d’Ile-de-France qui devront passer à la caisse, selon les modalités du contrat signé en 2011. À l’époque, Vincent Bolloré faisait miroiter la stabilité financière à partir de 80 000 abonnés utilisant une voiture deux fois par semaine pendant une heure. Un objectif largement atteint, puisqu’ils sont 132 500 à utiliser le service…
Les 119 millions d’euros à éponger passent évidemment mal auprès des pouvoirs publics. Les élus tentent désormais de trouver des solutions, comme l’augmentation des tarifs ; ainsi, la demi-heure coûtera 1 euro de plus, soit 7 euros. Le groupe Bolloré propose de fermer les stations les moins rentables, mais cette solution ne plait pas, évidemment, aux maires des villes concernées.
C’est en effet la Mairie de Paris et les 97 villes d’Ile-de-France qui devront passer à la caisse, selon les modalités du contrat signé en 2011. À l’époque, Vincent Bolloré faisait miroiter la stabilité financière à partir de 80 000 abonnés utilisant une voiture deux fois par semaine pendant une heure. Un objectif largement atteint, puisqu’ils sont 132 500 à utiliser le service…
Les 119 millions d’euros à éponger passent évidemment mal auprès des pouvoirs publics. Les élus tentent désormais de trouver des solutions, comme l’augmentation des tarifs ; ainsi, la demi-heure coûtera 1 euro de plus, soit 7 euros. Le groupe Bolloré propose de fermer les stations les moins rentables, mais cette solution ne plait pas, évidemment, aux maires des villes concernées.