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Dans le détail, l’entreprise va augmenter le salaire horaire, qui progressera de 1$ à 9,90$ de l’heure à partir du mois de juillet. Fin 2016, il dépassera les 10$, promet-on au groupe. McDonald’s compte 660 000 employés : ce mouvement à la hausse est donc un sérieux effort, même si ces valorisations salariales ne toucheront « que » 90 000 personnes, ceux qui travaillent dans les restaurants gérés en propre par l’entreprise.
Le sort des employés des franchisés reste lui en suspens, puisque ce sont les franchisés eux mêmes qui décident des hausses de salaires. De fait, les salariés en conflit avec McDonald’s poursuivent leurs actions pour augmenter les salaires à 15$ de l’heure et pour le droit de se syndiquer.
Le groupe a généré des bénéfices de 5,6 milliards de dollars l’an dernier : un résultat qui permet à certains de réclamer des gestes supplémentaires. Ce qu’elle fera d’ailleurs puisque en sus de cette revalorisation salariale, elle offre plus de congés payés. Et si le salarié n’en profite pas, l’entreprise pourra les racheter.
Ce mouvement s’inscrit dans celui, plus général, qui voit les grands groupes augmenter les salaires de leurs employés. C’est le cas de Wal-Mart qui a revalorisé les rémunérations de 500 000 de ses 1,3 million d’employés aux États-Unis.
Le sort des employés des franchisés reste lui en suspens, puisque ce sont les franchisés eux mêmes qui décident des hausses de salaires. De fait, les salariés en conflit avec McDonald’s poursuivent leurs actions pour augmenter les salaires à 15$ de l’heure et pour le droit de se syndiquer.
Le groupe a généré des bénéfices de 5,6 milliards de dollars l’an dernier : un résultat qui permet à certains de réclamer des gestes supplémentaires. Ce qu’elle fera d’ailleurs puisque en sus de cette revalorisation salariale, elle offre plus de congés payés. Et si le salarié n’en profite pas, l’entreprise pourra les racheter.
Ce mouvement s’inscrit dans celui, plus général, qui voit les grands groupes augmenter les salaires de leurs employés. C’est le cas de Wal-Mart qui a revalorisé les rémunérations de 500 000 de ses 1,3 million d’employés aux États-Unis.