Nissan admet avoir falsifié des contrôles de pollution




Le 9 Juillet 2018, par Aurélien Delacroix

Le « dieselgate » rattrape désormais Nissan. Le constructeur automobile japonais, membre de l’alliance avec Renault, a admis avoir falsifié des tests de contrôle de pollution.


Nissan n’a pas respecté les protocoles de mesure des émissions de gaz d’échappement. Dans le communiqué émis par le groupe, ce dernier explique aussi que les relevés de performance des tests d’économie de carburant n’ont pas été effectués conformément aux règlements en vigueur. Les rapports d’inspection dressés suite à ces mesures sont donc altérés et ne correspondent pas à la réalité. Nissan d’indique pas en revanche sur combien de temps (mois, années ?) il a procédé à ces falsifications, ni le nombre de véhicules concernés. Le constructeur a garde encore pour lui beaucoup de détails et pas des moindres.

C’est en septembre dernier que Nissan a dû procéder à des inspections sur la manière dont ses véhicules sont contrôlés. Le constructeur automobile avait concédé que des personnes « non-certifiées » avaient validé des tests, ce qu’ils n’avaient pas l’autorisation de faire. Suite à ces inspections, le groupe a mis au jour ces pratiques répréhensibles, qui ont été soumises au ministère des Transports du pays, ainsi qu’à la presse. Des enquêtes « exhaustives » sont toujours en cours concernant les faits. Nissan assure toutefois que toutes ses voitures, exception faite du modèle GT-R, sont conformes aux normes de sécurité japonaises.

On ignore de quel problème souffre la GT-R, un modèle sport. Nissan n’est pas le premier constructeur automobile à avouer la manipulation des tests de contrôle de pollution... et l’entreprise ne sera sans doute pas la dernière non plus. Volkswagen avait été pris la main dans le sac en 2015 et avait reconnu la mise au point d’un logiciel lui permettant de tricher aux tests anti-pollution sur ses véhicules diesel.


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