Nissan déplore le renforcement de l'État français dans le capital de Renault




Le 2 Novembre 2015, par Aurélien Delacroix

Le renforcement du poids de l'État français dans le capital de Renault est désormais un « problème » pour Nissan. Hiroto Saikawa, directeur de la compétitivité du constructeur automobile, a exprimé son inquiétude sur ce sujet épineux.


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Hiroto Saikawa, qui siège aussi au conseil d'administration de Renault, fait partie de ceux qui sont contre le poids supplémentaire pris par le gouvernement français au sein de l'entreprise. Il qualifie cette initiative de « problème important » source d'inquiétude pour le constructeur nippon.

L'opposition de Nissan est d'autant plus virulente qu'elle s'appuie sur des résultats solides pour l'entreprise japonaise : le premier semestre a été plus que positif, avec des ventes et des profits deux fois supérieurs à ceux de son homologue français. Un retournement de situation ironique : en 1999, c'était Renault qui sauvait Nissan de la déconfiture.

Au printemps, l'État français a porté sa participation dans le capital de Renault-Nissan à 19,7%, contre 15% auparavant. Une initiative qui a fortement déplu chez les partenaires japonais du groupe et qui pourrait les pousser à durcir le ton.


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