L'énergie tire les prix vers le haut
Avec une inflation mesurée à 9,1% au mois de juin sur un an, les États-Unis font pire que les prévisions économiques. En mai, ce niveau d'inflation avait été de 8,6% : la hausse des prix s'accélère donc, avec des progressions de 1,3% en juin, contre 1% en mai et 0,3% en avril. Ce sont les prix de l'énergie qui tirent l'inflation vers le haut : ils ont augmenté de 7,5% sur un mois, et de 41,6% sur un an.
L'alimentation est également en cause, avec des hausses de 1% sur le mois et de 10,4% sur un an. Plus inquiétant encore, si on retire de l'équation l'énergie et l'alimentation, les prix continuent leur accélération : +0,7 point en juin alors que la progression avait été de 0,6 point les mois précédents.
L'alimentation est également en cause, avec des hausses de 1% sur le mois et de 10,4% sur un an. Plus inquiétant encore, si on retire de l'équation l'énergie et l'alimentation, les prix continuent leur accélération : +0,7 point en juin alors que la progression avait été de 0,6 point les mois précédents.
Les taux directeurs vont encore augmenter
Toutefois, l'inflation de base se tasse sur un an : en juin, elle s'est établie à +5,9% alors qu'elle avait été enregistrée à 6,5% en mars. Joe Biden a déploré ces chiffres, en rappelant toutefois que les prix de l'essence avaient baissé sur les trente derniers jours. Le gallon est facturé 4,65 dollars, en baisse de 40 cents. Le gouvernement fédéral veut agir à la fois sur la demande (par exemple avec des impôts pour les plus riches) et sur l'offre, en réduisant les goulots d'étranglement.
Du côté de la réserve fédérale, ces chiffres vont pousser à une nouvelle forte augmentation des taux directeurs fin juillet. Une hausse de 0,75 point, voire d'1 point, est ainsi possible. Les taux à court terme tournaient autour de zéro en mars, ils sont actuellement entre 1,5 et 1,75%. Et ils devraient donc encore augmenter dans les prochaines semaines.
Du côté de la réserve fédérale, ces chiffres vont pousser à une nouvelle forte augmentation des taux directeurs fin juillet. Une hausse de 0,75 point, voire d'1 point, est ainsi possible. Les taux à court terme tournaient autour de zéro en mars, ils sont actuellement entre 1,5 et 1,75%. Et ils devraient donc encore augmenter dans les prochaines semaines.