Nokia supprime 460 emplois en France




Le 15 Janvier 2019, par François Lapierre

En France, Nokia va procéder à de nouvelles suppressions de postes. Ce sont 460 emplois qui sont touchés, ce qui représente 11% des effectifs d’Alcatel Lucent International, filiale du groupe finlandais.


Nokia, qui emploie un total de 5 516 personnes en France, gère plusieurs filiales : Nokia Bell Labs France, Alcatel Submarine Networks, Radio Frequency Systems et Alcatel Lucent International. Seule cette dernière entreprise est visée par ces suppressions d’emplois. Les 460 emplois vont concerner la finance, le marketing, les ressources humaines ; en revanche, la recherche et développement n’est pas ciblée : ce secteur occupe 60% des effectifs d’une filiale qui emploie 4 136 personnes. Chez Nokia France, on explique ce plan social par la volonté de continuer à se transformer et de maîtriser les coûts.

Nokia ne veut pas procéder à des licenciements secs, et mise sur des départs volontaires. C’est le 24 janvier que la direction présentera son projet de restructuration aux organisations syndicales. Il s’agit toutefois du troisième plan social de Nokia depuis 2015 et l’acquisition d’Alcatel Lucent. La précédente coupe avait supprimé 532 postes. À l’époque, Nokia avait donné des assurances au gouvernement français : le maintien d’au moins 4 300 emplois dans l’Hexagone (2 500 rien que dans la recherche et développement).

Après en avoir terminé avec son activité de constructeur de smartphones (la marque est licenciée à un tiers), l’entreprise finlandaise s’est concentrée sur trois domaines d’activité : la sécurité informatique, les réseaux pour les objets connectés ainsi que la 5G. Nokia compte deux centres d’excellence dans ce dernier secteur en France, à Nozay (région parisienne) et Lannion (Bretagne).